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OIDEL – Création et relation avec l’Opus dei

Tuesday, October 30th, 2007

Derrière chaque mauvais coup porté à l’Education nationale française, on retrouve au détour de textes, de liens hypertextes une association suisse du canton de Genève qui lui a accordée le statut « d’organisation d’intérêt public ». : OIDEL (l’Organisation internationale pour le droit à l’éducation et la liberté d’enseignement)

Cette organisation a le statut consultatif auprès des Nations Unies, de l’UNESCO et du Conseil de l’Europe et collabore avec l’Union Européenne. Cette OIDEL a opportunément sorti dans le cours de la campagne présidentielle un rapport relatif à « la liberté de l’enseignement en France ». que l’on pouvait consulter sur ce site :http://www.creer-son-ecole.com/fichiers/Rapport_France_2007.pdfCette partie du pré rapport concerne 85 pays. Seule la partie française est aujourd’hui publiée.

Cette OIDEL s’intéresse de prés à la carte scolaire, un sujet très franco français « Choix de l’école et justice sociale : dilemme ou mirage ?  Symposium organisé par l’OIDEL avec la collaboration  d’Enseignement et Liberté, Lisbonne, septembre 2007. »

L’UNAPEL y représente l’enseignement catholique français, pour y traiter de la carte scolaire à laquelle ces établissements ne sont pas soumis : vous avez dit démantèlement du service public français ?

http://www.enseignementliberte.org/el097.htm#EL0971

Quels sont les liens entre plusieurs officines mises en place ou soutenues par des acteurs politiques de premier plan  dont : « Créateurs d’écoles », « SOS éducation », « Créer-son-école », « Enseignement et Liberté », « Famille, Ecole, Education »…

L’Etat fédéral de Genève affirme que l’OIDEL (l’Organisation internationale pour le droit à l’éducation et la liberté d’enseignement) est une création de l’OPUS DEI.

Deux sites du Gouvernement fédéral Genevois le confirme.

Extraits du site 1 :

http://www.geneve.ch/grandconseil/memorial/data/550201/5/550201_5_partie7.asp 

« Mme Marie-Paule Blanchard-Queloz : Pour nous ce projet de loi pose pas mal de problèmes. Tout d’abord, selon mes informations, l’Université d’été a été créée par l’OIDEL, l’Organisation internationale pour le droit à l’éducation et la liberté d’enseignement, en clair l’école privée. L’OIDEL, elle, a été fondée avec un appui actif de l’Opus Dei, qui est comme vous le savez l’extrême-droite de l’Eglise catholique.
Je ne connais pas l’évolution de cette organisation, depuis 1985, date à laquelle elle a été créée, mais les ONG défendant les droits de l’homme avaient demandé que l’Université d’été se dote d’un conseil des ONG qui marque un peu de distance par rapport à ses fondateurs. Les ONG mêmes qui pensaient que l’université utilisait le nom d’université d’été de manière abusive, puisque beaucoup de formations sont données dans le cadre des droits de l’homme. Est-ce que le fait de s’appeler «Université d’été» suffit pour être légitimée ? Ce qui est sûr, c’est que cette université d’été sur les droits de l’homme a un relais fort bien organisé au niveau du parlement. Et puis, je rappelle qu’elle est déjà financée par le Département fédéral des affaires étrangères de la Confédération, la Direction du développement et de la coopération, la Division politique, l’Unesco, le Centre international des droits de la personne, le Développement de la démocratie, la Loterie romande, la Ville de Genève, etc. »

Extraits du site 2 :

http://www.geneve.ch/grandconseil/data/texte/PL08829B.pdf

« Les liens avec l’OIDEL (Organisation internationale pour le droit à l’éducation et à la liberté d’enseignement), organisation qui a fondé l’UEDH et l’Opus Dei qui a contribué à la création l’OIDEL. M. Trocmé indique que l’Entraide Universitaire mondiale a cofondé l’UEDH avec l’OIDEL mais qu’elle a « fermé ses portes ». L’UEDH a dû obtenir des financements complémentaires. Aujourd’hui, l’OIDEL partage les mêmes bureaux avec l’UEDH et un échange existe entre les deux organisations. A la question de savoir si ces liens ont trait à la promotion de la liberté de la présence d’écoles confessionnelles dans certains pays, il est répondu que les objectifs des deux organisations n’ont rien à voir.

L’OIDEL a un statut consultatif auprès des Nations Unies que l’UEDH n’a pas. C’est donc par ce biais que l’UEDH peut accéder au Palais des Nations et que les participants reçoivent des accréditations, même si les objectifs de l’université d’été n’ont rien à voir avec ceux de l’OIDEL qui a par ailleurs également un statut consultatif auprès de l’UNESCO et du Conseil de l’Europe.

L’UEDH essaie de dissiper ces malentendus et son conseil est composé de personnes de toutes tendances. M. Fernandez (par ailleurs directeur de l’OIDEL, n.d.l.r.) précise encre que s’il est lui-même membre de l’Opus Dei, l’UEDH n’entretient aucune relation avec cette organisation. Il a été appelé pour mettre en place d’UEDH qui ne véhicule aucune idée religieuse.

Les sources de financement. Le pourcentage de 14 % de recette provenant des taxes d’inscription correspond aux taxes payées par les participants des pays développés. Pour le reste, des bourses sont demandées aux communes qui financent un ou une participante. Elle dispense une formation en espagnol, d’où les contacts importants avec l’Amérique latine. Elle privilégie également le français. A la question de savoir si l’Eglise catholique finance l’UEDH vu son lien ave l’OIDEL, M. Fernandez indique que l’UEDH vit des cotisations de ses membres qui sont de 1 000 F par année pour les institutions et 250 F pour les personnes physiques, qui couvrent les frais de fonctionnement. Elle ne reçoit rien de l’Eglise catholique. Elle s’adresse aux gouvernements pour ses projets. »

Même l’OPUS DEI du Paraguay travaille avec l’OIDEL

http://en.romana.org/art/39/6.1/1

Traduction : « Jorge Scala, avocat, professeur d’université et membre de l’OIDEL a donné une conférence à propos de « famille et politique internationale » dans laquelle il a exposé son point de vue sur la relation entre les politiques anti-natalité et divers intérêts économiques. »

Extraits du site de l’OIDEL

CRÉATION

L’OIDEL a été créée en 1985 par quarante personnalités politiques, experts en éducation et parents d’élèves. L’OIDEL a le statut consultatif auprès des Nations Unies, de l’UNESCO et du Conseil de l’Europe. Elle collabore également avec l’Union européenne et avec de nombreuses organisations internationales non gouvernementales. Le Canton de Genève, qui accueille son siège social, a conféré à l’OIDEL le statut ” d’organisation d’intérêt public “.

Les membres fondateurs de l’OIDEL

Charles L. Glenn*, (USA) Doyen de la Faculté d’éducation, Boston University. Lluis Alegre, (E) ancien Parlementaire et Ministre catalan du Commerce. Maria Jesus Barroso Soares*, (P) Présidente de la Fondation Pro Dignitate, ancienne Vice-Présidente de la Commission d´Education du Parlement. Emilio Colombo,(I) ancien Président du Conseil des ministres, ancien Président du Parlement européen. Ramón Durany*, (E) ancien Président de Institució Familiar d’Educació. José María Ferre*, (E) Membre de la direction de Fomento. Concepcio Ferrer*, (E) ancien Membre du Parlement européen. Eugenio Gil*, (E) Directeur d’école. Guy Guermeur*, (F) ancien Membre de l´Assemblée nationale et du Parlement européen. ( Bien connu en France pour la loi qui porte son nom et qui aggrave la loi Debré) Horst Hennert, (D) expert en éducation. Antoine Humblet, (B) ancien Ministre de l´Education, Président honoraire de l´OIDEL. Werner van Kattwijk*, (NE) Président de l´Association des parents d´élèves des écoles protestantes, Vice-Président de l´Association européenne des parents d´élèves. Kurt Malangré, (D) ancien Parlementaire européen, ancien Maire d´Aix-la-Chapelle. Mario Mauro*, (I), Vice-Président du Parlement européen. Joseph Michel, (B) ancien Ministre de l´Education. Alberto Michelini, (I) Conseiller pour les rapports institutionnels avec les gouvernements africains, Mairie de Rome. Juan Antonio Ortega y Díaz-Ambrona, (E) ancien Ministre de l´Education. Jacques Python, (CH) Avocat, Président honoraire de l´OIDEL. Rosa Russo Jervolino, (I) Maire de Naples, ancienne Ministre de l´Intérieur et de l´Education. Stuart Sexton*, (GB) Directeur de IPSET, division de l’Education. Macjej Srebro*,(P) ancien Ministre. Mario Viscovi, (I) ancien Président de l´Association européenne des parents d´élèves. Frank Monagle*, (AUS) Directeur de la Fondation Pared.

* = membre du Comité exécutif (2004-2008)

L’OIDEL poursuit les objectifs suivants :

– contribuer à la recherche dans le domaine du droit à l’éducation, de la liberté d’enseignement et des politiques de l’éducation.

– collaborer avec les organisations internationales et les organes de protection des droits de l’homme, à la promotion du droit à l’éducation et des libertés éducatives

– offrir des sessions de formation en droit à l’éducation et développer un réseau de personnes et d’institutions concernées par la liberté d’enseignement.

– conseiller tous ceux et celles qui sont intéressées par la création, la gestion et le financement de centres scolaires.

– informer l’opinion publique sur les progrès et sur les violations du droit à l’éducation et des libertés éducatives

Les missions sont explicites développer : l’enseignement privé pour désinstitutionnaliser l’Ecole publique laïque.