Archive for October, 2007

Qui se cache derrière « SOS EDUCATION »?

Wednesday, October 31st, 2007

Qui se cache derrière « SOS-Education » ?

Avec une débauche de moyens, cette officine créée en 2001  diffuse, depuis 6 ans, une diatribe du service public d’éducation sous enveloppe à la flamme de l’organisation « SOS Education ». Figure sur l’enveloppe ce slogan « L’École est en train de mettre en péril l’avenir de milliers d’enfants : IL FAUT AGIR VITE ».  . Cette association, qui prétend sauver le service public, l’assassine.

Qui peut soutenir un tel combat ?

Qui a intérêt à dénigrer, à diffamer les personnels et leurs représentants ? 

http://www.soseducation.com/

Reprenant tous les thèmes éculés d’un néo-libéralisme élitiste et anti-État, cette association est une inquiétante auxiliaire de tous ceux qui aujourd’hui veulent détruire le service public d’éducation.

Dans le bulletin de liaison n° 3 daté de janvier 2003 de cette association, figure en première page avec photo le Président Vincent Laarman et Xavier Darcos( ministre délégué à l’époque) sous le titre : « Le Ministre Xavier Darcos s’explique devant SOS Education ». Ainsi  cette jeune association, à l’époque,  n’a pas encore pignon sur rue et rencontre le ministre deux fois : le 23 novembre 2002 et le 9 janvier 2003 au ministère.  « La délégation de l’association a eu l’occasion d’entendre de vive voix les propositions de réforme du ministre et a pu constater avec satisfaction qu’elles reprenaient de façon évidente les demandes formulées dans nos pétitions. Xavier Darcos a déclaré mot pour mot qu’il fallait « passer au-dessus de la tête des syndicats et théoriciens de la pédagogie, qui finalement ont peu enseigné mais ont expliqué pendant des années comment faire » et qu’il fallait « prendre en compte l’opinion des gens de bon sens ». « Enfin, il prévoit un « dégraissage des effectifs », aujourd’hui tellement nombreux que le mammouth est devenu ingérable (plus de 1 300 000 fonctionnaires à l’Education nationale) mais il ne s’est engagé sur aucun chiffre. ». Ce  qu’il n’a pu faire en 2003 se réalise aujourd’hui en supprimant plus de postes dans le public que dans le privé partiellement épargné.

Le président de SOS Éducation est, aussi, correspondant français d’une association américaine : « Alliance for the separation of school and state » . http://www.schoolandstate.org/home.htm

Son président mentionne en 2005 : De nombreux parlementaires de la majorité ont d’ailleurs repris les amendements que nous leur soumettions, et les rapporteurs de la Loi au à l’Assemblée nationale et au Sénat ont tenu à auditionner SOS Education. Quant à nos relations avec le ministère de l’Education nationale, Matignon et l’Elysée, elles sont désormais fréquentes et suivies d’effet : répondant aux attentes de SOS Education, le gouvernement a récemment décidé de permettre aux élèves qui le veulent apprendre un métier dès 14 ans et d’abandonner la méthode globale et les méthodes assimilées globales. “

Cette initiative « SOS Education » nous rappelle cette autre tentative « Créateur d’écoles » initiée en 1993 par le directeur de cabinet du ministre Bayrou. Cette association souhaitait à l’époque faire « sauter des verrous » en transférant en particulier les personnels administratifs. 

« Créateur d’écoles » s’inspirait des établissements privés confessionnels sous contrat pour défendre un établissement autonome fondé sur le modèle d’une entreprise privée. Xavier Darcos était membre de cette association ainsi Dominique Antoine aujourd’hui conseiller à l’Elysée chargé des questions d’éducation.

Voir la liste de ces “Créateurs d’écoles” …. privées :

http://www.ecole-et-laicite.fr/?p=30

En 1991, Phillipe NEMO , philosophe ultra libéral, ancien professeur à Sup de Co Paris de Vincent Laarman président de SOS Éducation, publie chez Grasset “Pourquoi on-t-ils tué JULES FERRY” et annonce dans son dernier chapitre “L’ère des créateurs d’école” en s’appuyant dans ce livre sur celui de Guy Bourgeois “Le bac n’aura pas lieu”. Le même Guy Bourgeois, un an après fonde l’association “Créateurs d’école” à laquelle participe les plus hauts responsables institutionnels de l’Education nationale d’aujourd’hui.

Par ailleurs, Philippe Nemo participe aussi à “Ecole et Liberté” et publie “pour le pluralisme scolaire diffusé sur le site de SOS Education :http://www.soseducation.com/fichiers/Pour_le_pluralisme_scolaire.pdf 

Rappelons ici la stratégie énoncée dans le premier bulletin de “Créateurs d’école” un encart intitulé « Les verrous à faire sauter » : « C’est l’aboutissement du travail des groupes d’experts : l’identification des verrous et les moyens de les faire sauter. Ce sera sans doute la partie la plus délicate de notre travail car il ne nous faudra pas tomber dans le piège de la réforme globale… la solution réside sans doute dans la mise en œuvre de dispositifs dérogatoires… ».

Ceci n’est-il pas plus un programme de gouvernants qu’un programme d’association ? 

“SOS Education” est la continuité de “Créateurs d’école” , elle met en oeuvre son programme, et rejoint celui d’autres.

Depuis des années les objectifs sont clairement énoncés : démanteler le service public en favorisant et introduisant la concurrence avec le privé, en séparant l’école de l’Etat , en instaurant le chèque scolaire pour financer le privé et en abrogeant la carte scolaire. Ces propositions sont une constante dans toutes ces publications Mais aussi, il est curieux de retrouver exactement les mêmes propositions dans une lette du Front National signée Jean Marie LE PEN adressée aux “Parents” d’élèves et “Professeurs”  le 6 juin 1984 juste avant la manifestation du 24 juin 1984. : « l’allocation scolaire », « la suppression de la carte scolaire » et la « séparation de l’école et de l’Etat »

Aujourd’hui SOS Éducation se montre peu critique à l’égard du ministre, rencontré deux fois à leur naissance, qui écrivaient-ils : « La délégation de l’association a eu l’occasion d’entendre de vive voix les propositions de réforme du ministre et a pu constater avec satisfaction qu’elles reprenaient de façon évidente les demandes formulées dans nos pétitions.” .

Aujourd’hui, SOS Éducation se plaint surtout que les choses ne vont pas assez vite. 

Circulaire sur le port de signes religieux 15 mars 2004

Wednesday, October 31st, 2007

Circulaire du 18 mai 2004 relative à la mise en oeuvre de la loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics  

Paris, le 18 mai 2004.  Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche à Mesdames et Messieurs les recteurs d’académie, Mesdames et Messieurs les inspecteurs d’académie, directeurs des services départementaux de l’éducation nationale  La loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, marque la volonté très largement partagée de réaffirmer l’importance de ce principe indissociable des valeurs d’égalité et de respect de l’autre. Elle témoigne de la volonté des représentants de la Nation de conforter l’école de la République.  La présente circulaire précise les modalités d’application de la loi du 15 mars 2004. Elle abroge et remplace la circulaire du 12 décembre 1989 relative à la laïcité, au port de signes religieux par les élèves et au caractère obligatoire des enseignements, la circulaire du 26 octobre 1993 sur le respect de la laïcité, et la circulaire du 20 septembre 1994 relative au port de signes ostentatoires dans les établissements scolaires.  

I. – Les principes

La loi du 15 mars 2004 est prise en application du principe constitutionnel de laïcité qui est un des fondements de l’école publique. Ce principe, fruit d’une longue histoire, repose sur le respect de la liberté de conscience et sur l’affirmation de valeurs communes qui fondent l’unité nationale par-delà les appartenances particulières.  L’école a pour mission de transmettre les valeurs de la République parmi lesquelles l’égale dignité de tous les êtres humains, l’égalité entre les hommes et les femmes et la liberté de chacun y compris dans le choix de son mode de vie. Il appartient à l’école de faire vivre ces valeurs, de développer et de conforter le libre arbitre de chacun, de garantir l’égalité entre les élèves et de promouvoir une fraternité ouverte à tous. En protégeant l’école des revendications communautaires, la loi conforte son rôle en faveur d’un vouloir-vivre-ensemble. Elle doit le faire de manière d’autant plus exigeante qu’y sont accueillis principalement des enfants.  L’Etat est le protecteur de l’exercice individuel et collectif de la liberté de conscience. La neutralité du service public est à cet égard un gage d’égalité et de respect de l’identité de chacun.  En préservant les écoles, les collèges et les lycées publics, qui ont vocation à accueillir tous les enfants, qu’ils soient croyants ou non croyants et quelles que soient leurs convictions religieuses ou philosophiques, des pressions qui peuvent résulter des manifestations ostensibles des appartenances religieuses, la loi garantit la liberté de conscience de chacun. Elle ne remet pas en cause les textes qui permettent de concilier, conformément aux articles L. 141-2, L. 141-3 et L. 141-4 du code de l’éducation, l’obligation scolaire avec le droit des parents de faire donner, s’ils le souhaitent, une instruction religieuse à leurs enfants.  Parce qu’elle repose sur le respect des personnes et de leurs convictions, la laïcité ne se conçoit pas sans une lutte déterminée contre toutes les formes de discrimination. Les agents du service public de l’éducation nationale doivent faire preuve de la plus grande vigilance et de la plus grande fermeté à l’égard de toutes les formes de racisme ou de sexisme, de toutes les formes de violence faite à un individu en raison de son appartenance réelle ou supposée à un groupe ethnique ou religieux. Tout propos, tout comportement qui réduit l’autre à une appartenance religieuse ou ethnique, à une nationalité (actuelle ou d’origine), à une apparence physique, appelle une réponse. Selon les cas, cette réponse relève de l’action pédagogique, disciplinaire, voire pénale. Elle doit être ferme et résolue dans tous les cas où un élève ou un autre membre de la communauté éducative est victime d’une agression (qu’elle soit physique ou verbale) en raison de son appartenance réelle ou supposée à un groupe donné.  Parce que l’intolérance et les préjugés se nourrissent de l’ignorance, la laïcité suppose également une meilleure connaissance réciproque y compris en matière de religion. A cet égard, les enseignements dispensés peuvent tous contribuer à consolider les assises d’une telle connaissance. De même, les activités de « vivre ensemble » à l’école primaire, l’éducation civique au collège ou l’éducation civique, juridique et sociale au lycée constituent des moments privilégiés pour faire progresser la tolérance et le respect de l’autre. Plus spécifiquement, les faits religieux, notamment quand ils sont des éléments explicites des programmes, comme c’est le cas en français et en histoire, doivent être utilisés au mieux dans les enseignements pour apporter aux élèves les éléments de culture indispensables à la compréhension du monde contemporain.   

II. – Le champ d’application de la loi

Aux termes du premier alinéa de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation, « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ».  

2.1. La loi interdit les signes et les tenues

 qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse  Les signes et tenues qui sont interdits sont ceux dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu’on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive. La loi est rédigée de manière à pouvoir s’appliquer à toutes les religions et de manière à répondre à l’apparition de nouveaux signes, voire à d’éventuelles tentatives de contournement de la loi.  La loi ne remet pas en cause le droit des élèves de porter des signes religieux discrets.  Elle n’interdit pas les accessoires et les tenues qui sont portés communément par des élèves en dehors de toute signification religieuse. En revanche, la loi interdit à un élève de se prévaloir du caractère religieux qu’il y attacherait, par exemple, pour refuser de se conformer aux règles applicables à la tenue des élèves dans l’établissement.  

2.2. La loi s’applique aux écoles, aux collèges et aux lycées publics

La loi s’applique à l’ensemble des écoles et des établissements d’enseignement scolaire publics. Dans les lycées, la loi s’applique à l’ensemble des élèves, y compris ceux qui sont inscrits dans des formations post-baccalauréat (classes préparatoires aux grandes écoles, sections de technicien supérieur).  La loi s’applique à l’intérieur des écoles et des établissements et plus généralement à toutes les activités placées sous la responsabilité des établissements ou des enseignants y compris celles qui se déroulent en dehors de l’enceinte de l’établissement (sortie scolaire, cours d’éducation physique et sportive…).  

2.3. La loi ne modifie pas les règles applicables aux agents du service public et aux parents d’élèves

 Les agents contribuant au service public de l’éducation, quels que soient leur fonction et leur statut, sont soumis à un strict devoir de neutralité qui leur interdit le port de tout signe d’appartenance religieuse, même discret. Ils doivent également s’abstenir de toute attitude qui pourrait être interprétée comme une marque d’adhésion ou au contraire comme une critique à l’égard d’une croyance particulière. Ces règles sont connues et doivent être respectées.  La loi ne concerne pas les parents d’élèves. Elle ne s’applique pas non plus aux candidats qui viennent passer les épreuves d’un examen ou d’un concours dans les locaux d’un établissement public d’enseignement et qui ne deviennent pas de ce seul fait des élèves de l’enseignement public. Ceux-ci doivent toutefois se soumettre aux règles d’organisation de l’examen qui visent notamment à garantir le respect de l’ordre et de la sécurité, à permettre la vérification de l’identité des candidats ou à prévenir les risques de fraudes.  

2.4. Les obligations qui découlent, pour les élèves, du respect du principe de laïcité ne se résument pas à la question des signes d’appartenance religieuse

 La loi du 15 mars 2004 complète sur la question du port des signes d’appartenance religieuse le corpus des règles qui garantissent le respect du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics.  Les convictions religieuses des élèves ne leur donnent pas le droit de s’opposer à un enseignement. On ne peut admettre par exemple que certains élèves prétendent, au nom de considérations religieuses ou autres, contester le droit d’un professeur, parce que c’est un homme ou une femme, d’enseigner certaines matières ou le droit d’une personne n’appartenant pas à leur confession de faire une présentation de tel ou tel fait historique ou religieux. Par ailleurs, si certains sujets appellent de la prudence dans la manière de les aborder, il convient d’être ferme sur le principe selon lequel aucune question n’est exclue a priori du questionnement scientifique et pédagogique.  Les convictions religieuses ne sauraient non plus être opposées à l’obligation d’assiduité ni aux modalités d’un examen. Les élèves doivent assister à l’ensemble des cours inscrits à leur emploi du temps sans pouvoir refuser les matières qui leur paraîtraient contraires à leurs convictions. C’est une obligation légale. Les convictions religieuses ne peuvent justifier un absentéisme sélectif par exemple en éducation physique et sportive ou sciences de la vie et de la Terre. Les consignes d’hygiène et de sécurité ne sauraient non plus être aménagées pour ce motif.  Des autorisations d’absence doivent pouvoir être accordées aux élèves pour les grandes fêtes religieuses qui ne coïncident pas avec un jour de congé et dont les dates sont rappelées chaque année par une instruction publiée au Bulletin officiel de l’éducation nationale. En revanche, les demandes d’absence systhématique ou prolongée doivent être refusées dès lors qu’elles sont incompatibles avec l’organisation de la scolarité. L’institution scolaire et universitaire, de son côté, doit prendre les dispositions nécessaires pour qu’aucun examen ni aucune épreuve importante ne soient organisés le jour de ces grandes fêtes religieuses.  

III. – Le dialogue

 Aux termes du second alinéa de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation tel qu’il résulte de la loi du 15 mars 2004, « le règlement intérieur rappelle que la mise en oeuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève ».  

3.1. La mise en oeuvre de la loi passe d’abord par le dialogue

 Le second alinéa de l’article L. 141-5-1 illustre la volonté du législateur de faire en sorte que la loi soit appliquée dans le souci de convaincre les élèves de l’importance du respect du principe de laïcité. Il souligne que la priorité doit être donnée au dialogue et à la pédagogie.  Ce dialogue n’est pas une négociation et ne saurait bien sûr justifier de dérogation à la loi.   

3.2. L’organisation du dialogue relève de la responsabilité du chef d’établissement

 Lorsqu’un élève inscrit dans l’établissement se présente avec un signe ou une tenue susceptible de tomber sous le coup de l’interdiction, il importe d’engager immédiatement le dialogue avec lui.  Le chef d’établissement conduit le dialogue en liaison avec l’équipe de direction et les équipes éducatives en faisant notamment appel aux enseignants qui connaissent l’élève concerné et pourront apporter leur contribution à la résolution du problème. Mais cette priorité n’est en rien exclusive de tout autre choix que le chef d’établissement pourrait au cas par cas juger opportun.  Pendant la phase de dialogue, le chef d’établissement veille, en concertation avec l’équipe éducative, aux conditions dans lesquelles l’élève est scolarisé dans l’établissement.  Dans les écoles primaires, l’organisation du dialogue est soumise en tant que de besoin à l’examen de l’équipe éducative prévue à l’article 21 du décret n° 90-788 du 6 septembre 1990.  Le dialogue doit permettre d’expliquer à l’élève et à ses parents que le respect de la loi n’est pas un renoncement à leurs convictions. Il doit également être l’occasion d’une réflexion commune sur l’avenir de l’élève pour le mettre en garde contre les conséquences de son attitude et pour l’aider à construire un projet personnel.  Pendant le dialogue, l’institution doit veiller avec un soin particulier à ne pas heurter les convictions religieuses de l’élève ou de ses parents. Le principe de laïcité s’oppose évidemment à ce que l’Etat ou ses agents prennent parti sur l’interprétation de pratiques ou de commandements religieux.  

3.3. En l’absence d’issue favorable au dialogue

Le dialogue devra être poursuivi le temps utile pour garantir que la procédure disciplinaire n’est utilisée que pour sanctionner un refus délibéré de l’élève de se conformer à la loi.  Si le conseil de discipline prononce une décision d’exclusion de l’élève, il appartiendra à l’autorité académique d’examiner avec l’élève et ses parents les conditions dans lesquelles l’élève poursuivra sa scolarité.  

IV. – Le règlement intérieur

La loi du 15 mars 2004 s’applique à compter de la rentrée scolaire prochaine.  Même si l’interdiction posée par le premier alinéa de l’article L. 141-5-1 est d’application directe, il est utile de la rappeler dans les règlements intérieurs et de veiller à ce que ceux-ci ne comportent plus de référence à la notion de signes ostentatoires qui s’appuyait sur la jurisprudence du Conseil d’Etat à laquelle la loi nouvelle se substitue.  Les règlements intérieurs doivent rappeler, conformément aux prescriptions du second alinéa de l’article L. 141-5-1, que la mise en oeuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève.  Les chefs d’établissement sont invités à soumettre aux conseils d’administration les clauses jointes en annexe.   Les recteurs diffuseront prochainement aux établissements une liste des personnes qui auront pour mission de répondre aux questions que pourraient se poser les chefs d’établissement et les équipes éducatives. Ces correspondants académiques, sous l’autorité du recteur, seront eux-mêmes en contact étroit avec la direction de l’enseignement scolaire et la direction des affaires juridiques qui sont chargées de leur apporter toute l’aide nécessaire dans la mise en oeuvre de la loi. Les recteurs et les correspondants académiques sont, en tant que de besoin, les points de contact avec les tiers intéressés à la mise en oeuvre de la loi.  Chaque chef d’établissement adressera au recteur de son académie avant la fin de l’année scolaire 2004-2005 un compte rendu faisant le bilan des conditions d’application de la loi dans son établissement et des éventuelles difficultés rencontrées. Une attention particulière doit être apportée à la rédaction de ces comptes rendus, qui fourniront les informations nécessaires au travail d’évaluation prévu par l’article 4 de la loi.   François Fillon   A N N E X E  Modèle d’article à insérer dans le règlement intérieur de l’établissement :  « Conformément aux dispositions de l’article L. 141-5-1 du code de l’éducation, le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.  Lorsqu’un élève méconnaît l’interdiction posée à l’alinéa précédent, le chef d’établissement organise un dialogue avec cet élève avant l’engagement de toute procédure disciplinaire. »  

SOS Education dans Libération du 1 avril 2003

Tuesday, October 30th, 2007

SOS Education, attention danger 
L’association dissimule ses liens 
avec les officines ultralibérales.
 
 

 Libération –  Airelle NIEPCE et Emmanuel DAVIDENKOFF – mardi 01 avril 2003

«L’Ecole est en train de mettre en péril l’avenir de milliers d’enfants : IL FAUT AGIR VITE !» 
Tract de SOS Education Sur l’enveloppe, la mention «SOS Education». En dessous : «L’Ecole est en train de mettre en péril l’avenir de milliers d’enfants : IL FAUT AGIR VITE !» Cette enveloppe, plusieurs centaines d’enseignants l’ont reçue, à leur adresse personnelle, notamment dans l’Hérault, la Charente-Maritime, l’Eure-et-Loir, la Lozère et le Doubs. Les envois ont commencé il y a plusieurs mois. A l’intérieur, un courrier signé Martine Duverger, secrétaire générale de SOS Education. «J’ai besoin de votre opinion (votre souligné, ndlr) sur ce que je crois être la pire catastrophe qui menace notre pays (…) : la crise dramatique qui frappe l’Education nationale et, avec elle, toute une partie de notre jeunesse.» Suit un constat au vitriol sur les raisons pour lesquelles «l’avenir de millions d’enfants est aujourd’hui gravement compromis», comportant une violente charge contre les syndicats, qui «font la loi» à l’Education nationale. Le courrier appelle à un «référendum national sur l’école» et «à rejoindre SOS Education, une association totalement indépendante». Il est également précisé que l’association est déclarée «d’intérêt général» (1).

Duperie. Une présentation de l’association, disponible sur le web, est jointe. Ainsi que le n° 3 du bulletin de liaison. Titre en première page : «Le ministre délégué Xavier Darcos s’explique devant SOS Education.» Plus bas, la photo d’un jeune homme, visage tourné vers Xavier Darcos : «Vincent Laarman et Xavier Darcos : la voix des parents enfin entendue par l’Education nationale.»

Or l’association, en tant que telle, n’a jamais rencontré Xavier Darcos. La photo a été prise fin novembre lors d’un petit-déjeuner du Club Concorde, un think tank fondé par Jérôme Monod. Rendez-vous fut bien pris avec deux membres du cabinet du ministre délégué à l’Enseignement scolaire, mais pas avec ce dernier. L’un d’eux se souvient avoir reçu des représentants de SOS Education le 14 janvier : «Je me suis fait traiter de gauchiste pour la première fois de ma vie ! Ils m’ont insulté pendant une heure, m’ont accusé d’être un collabo des syndicats.» Deux mois plus tard, le même conseiller a la surprise de recevoir un courrier très cordial faisant état «de l’accueil et de l’intérêt [qu’il a] manifesté pour SOS Education».

Nébuleuse. L’ association est indépendante au plan légal, mais pas neutre au plan politique : elle se rattache à une nébuleuse parfaitement identifiée. On la retrouve sur le site Internet conscience-politique.org pour lequel elle a réalisé l’analyse d’un manuel d’histoire jugé trop complaisant sur les morts du communisme. Que trouve-t-on sur ce site ? Des références aux ultralibéraux tendance Reagan, aux mouvements antiavortement et à la mouvance des évangélistes américains, le tout nimbé d’une proximité assumée avec l’extrême droite. Et des références appuyées à Claude Reichman, seule «personnalité politique» dont le site Internet est recommandé.

Ce dernier n’est pas un inconnu, et c’est bien le mouvement qu’il tente de fédérer qui inspire directement SOS Education. Il se présente comme «ancien candidat à l’élection présidentielle de 2002», à laquelle il n’a pas concouru, faute de signatures suffisantes. Reichman a néanmoins créé un «cabinet fantôme» à la mode anglaise. Avec un «ministre de l’Instruction publique et de la Civilisation» (l’universitaire Guy Millières). En matière d’éducation, le programme présente des parentés avec ceux du FN et surtout du MNR de Bruno Mégret, mais il se rattache surtout aux idées défendues par Charles Millon, ex-président de la région Rhône-Alpes élu avec les voix du FN. Un autre site assure la promotion de Claude Reichman : les4vérités.com, qui renvoie dans sa rubrique «Partenaires» aux sites de National hebdo et de Présent. Elle incite à ne pas manquer l’émission de Reichman sur Radio Courtoisie. les4vérités.com sont publiées par l’ancien journaliste Alain Dumait, qui a successivement travaillé, entre 1970 et 1979, à Valeurs actuelles, au Figaro, à France-Soir, à Antenne 2 et à l’Express avant de créer «Contribuables associés», association violemment anti-service public. L’adjoint d’Alain Dumait est François Laarman, impliqué dans des actions de lobbying pour la défense du libéralisme, des consommateurs et des contribuables.

Or, la famille Laarman est intimement liée à SOS Education. Isabelle, 25 ans, nièce de François, était dans la délégation de SOS Education qui a été reçue au ministère. Ainsi que Vincent, son frère, qui apparaît sur la photo aux côtés de Xavier Darcos. Par ailleurs, Isabelle résidait encore fin 2002 dans le XVe arrondissement de Paris, dans le logement qui a servi de premier siège social à SOS Education. Enfin, Vincent Laarman est présenté comme un des correspondants de l’organisation américaine The Separation of School and State Alliance (Alliance pour la séparation de l’école et de l’Etat). Cette dernière ne réclame rien moins que le renvoi complet de l’éducation à la sphère privée.

Concordance. Cette offensive de lobbying venant des ultralibéraux a inquiété l’Unsa- Education. Le syndicat relève en effet une troublante concordance entre les annonces de Raffarin en matière de décentralisation ou d’autonomie des établissements et certains points du «programme» de SOS Education. Idem de la tonalité générale des discours de l’Education nationale depuis huit mois sur une école qui serait «en panne» et manquerait «d’efficacité». Pour autant, les réseaux libéraux qui s’étaient structurés voici dix ans à l’Education nationale, et dont Xavier Darcos était un des animateurs, semblent étrangers à la nébuleuse dans laquelle s’inscrit SOS Education. A ce jour, l’association, qui revendique entre 18 000 et 20 000 adhérents, n’a pas répondu à nos questions.

(1) Disposition fiscale qui n’implique aucun contrôle a priori. Cette mention n’a rien à voir avec la déclaration dite «d’utilité publique».

Qui soutient cet institut privé de formation des maîtres?

Tuesday, October 30th, 2007
  Le site http://www.creer-son-ecole.com/index.php?page=ilfm

nous apprend que l’Institut Libre de Formation des Maîtres vient de se créer hors les Centres de Formation du Privé (CFP catholiques). Le concours s’est déroulé en juillet et septembre à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur à St Denis. Cet établissement est géré directement par le Ministère de l’Education nationale. Le Ministre est-il informé de cela ?

http://www.melh.fr/presentation/pres.htm

  Lu sur le Blog quotien des “catholiques laïcs” !!!!
13 juin 2007
L’institut libre de formation des maîtres

Lu sur le blog de Philippe Maxence :

“La Fondation pour l’école ouvre en septembre prochain une école de formation des personnes se destinant à l’enseignement dans les écoles maternelles et primaires entièrement libres : l’institut libre de formation des maîtres (ILFM).

Il s’agit d’une formation initiale en alternance en deux ans, reposant sur une conception classique de l’enseignement (qui prône non pas la construction du savoir par l’élève mais avant tout la transmission de connaissances et l’apprentissage du raisonnement) et des finalités de l’enseignement (préparer l’enfant d’aujourd’hui à être pleinement adulte demain). […] L’ILFM ne cherche pas à préparer ses élèves au DPPE (diplôme professionnel de professeur des écoles) que les élèves peuvent passer par ailleurs s’ils le souhaitent. Il forme les professeurs à apprendre à leurs élèves à lire-écrire-compter, en suivant une progression rigoureuse dans l’apprentissage des connaissances et des compétences.”

Plutôt que d’attendre une improbable réforme de l’Education nationale, il peut être utile d’aider au développement d’un enseignement libre.

Michel Janva

Que sont-ils devenus ?

Tuesday, October 30th, 2007

Voici la liste des “créateurs d’écoles” privées qui veulent démanteler le service public.

Dites nous ce qu’ils sont devenus ?

Association CREATEURS D’ECOLESSUP de CO – 18, Place Saint-Michel 80038 AMIENS cedex 1 CONSEIL D’ADMINISTRATION

Président : Guy BOURGEOIS*

Vice-Président : Roger MEZIN (Directeur général du groupe Sup de Co AMIENS)*

Secrétaire Général : Maurice SIMON (Secrétaire Général de l’Ecole Centrale de PARIS)

Trésorerie : Guy DALBIN (proviseur de lycée public Marie Curie à VERSAILLES)

 Membres du conseil d’administration :

Louis BALADIER (professeur d’Université, TOURS),

Louis BLANC (responsable de l’Association Education et culture, GRASSE, ancien directeur diocésain de l’enseignement catholique),

Françoise BRUANT (conseil en formation en alternance « Hommes et Métiers », PARIS), Michel BRY (proviseur adjoint du lycée public de TOURNON),

Paul CHANTAL (proviseur de lycée privé sous contrat à NANTES),

Christian GUIGNOT (Consultant chez BOSSARD Consultants, ISSY LES MOULINEAUX),

Laurent IWANESKO (proviseur du lycée public Aubanel, AVIGNON),

laurent iwanesko | laurent.iwanesko@free.fr | IP : 82.245.232.22

“je découvre, alors que je suis à la retraite depuis 1996, que je fais partie du club des “fossoyeurs”, bien que j’y sois en éminente compagnie, je vous serais obligé, si votre intention est honnête, de bien vouloir rectifier. Quant au service public, que j’ai servi pendant 40 années, il y aurait tant à dire sur la cogestion qu’il pratique avec les syndicats dominants.”

Gérard LARGUIER (directeur de l’IPESUP, PARIS),

Marc LE FUR (directeur des services administratifs du conseil général des Deux-Sèvres, NIORT),

Rose-Marie MIQUEAU (directrice de l’école privée hors contrat St Jean Bosco, CHEF BOUTONNE),

Jean-Jacques MONDOLONI (directeur du lycée privé hors contrat Institut Port-Royal, PARIS),

Joseph MULET (Inspecteur d’académie, conseil général de l’Essonne),

Georges SEPTOURS (Inspecteur général).

 * Depuis la nomination de Guy BOURGEOIS comme Directeur de Cabinet du Ministre de l’Education Nationale, Roger MEZIN assure la présidence effective de l’Association jusqu’à à la prochaine Assemblée Générale.

Martine ABDALLAH-PRETCEILLE, professeur des universités,

Philippe ACKERMANN, directeur de lycée privé à ATHIS-MONS,

Paul ANDREO, enseignant/directeur fondateur d’un lycée privé à PARIS.

Dominique ANTOINE, inspecteur général adjoint de l’administration de l’Education nationale.

Michèle ARLEN, directeur général adjoint. Services du Conseil général de Seine-et-Marne, Colette ARNOLD, inspecteur de l’enseignement technique à STRASBOURG.

Jacques AUBAIN, enseignant.

Patrick AUBIN, chef d’établissement au CHESNAY.

Francis BALLE, membre du CSA, PARIS.

Anne BARBULESCO, enseignante, FONTAINEBLEAU.

Daniel BELLANGER, professeur

Jean BERNARD, chargé de mission au Rectorat de POITIERS.

Charlotte BERNHEIM-SCHUSCHU, chirurgien-dentiste à STRASBOURG,

Jacques BERSANI, IGEN groupe Lettres à PARIS,

Alain BIRIOTTI, consultant dans une société d’ISSY-LES-MOULINEAUX.

Jean-Pierre BOISIVON, directeur général du groupe ESSEC à CERGY PONTOISE.

Jean-Louis BOURSIN, ancien Recteur, à PARIS.

Pierre-Marc CHANCOGNE, proviseur à Marseille.

Alain CHARRON, directeur artistique d’une institution à NIMES.

Doriane CHARRON-CHOMIAC de SAS, directrice d’une institution à NIMES.

Pierre CHENE, proviseur adjoint de lycée à MARSEILLE,

Jacques COLLET, proviseur à MARSEILLE.

Régis CRISTIN, directeur pédagogique du Centre de Linguistique Appliquée de BESANCON.

Xavier DARCOS, IGEN Lettres à PERIGUEUX.

François DAROUX, proviseur à GAP.

Jean DAUMONT, proviseur à REDON.

Evelyne DELLA-VECCHIA, lycée polyvalent de LA RAVOIRE (Savoie).

Danielle DERVAUX, professeur certifié de Lettres modernes.

Alain Bernard DEYBER, administration civil au ministère de l’Education nationale.

Alain DEYME, enseignant à NEUILLY-SUR-SEINE.Daniel DIEUDONNE, directeur du CARFI de VERSAILLES,

Bernard DIRAND, IPR Education.

Jean-Marie DOMENACH, écrivain, auteur de « Ce qu’il faut enseigner » (Seuil, 1989). Pierre DONVAL, directeur adjoint de collège à FONTAINE (Isère).

Henri DRAVET, professeur agrégé d’Histoire à MARSEILLE.

Pierre DONVAL, directeur adjoint de collège à FONTAINE (Isère).

Henri DRAVET, professeur agrégé d’Histoire à MARSEILLE.

Pierre DROMMI, proviseur à CARPENTRAS.

Anne-Marie DROUILLON, retraitée à ST-LAURENT EN ROYANS (Drôme).

Marie-Thérèse DROUILLON, inspecteur pédagogique régional à ORLEANS.

Richard DUBREUIL, universitaire à PARIS.

Jean-Paul DUDEZERT, inspecteur d’académie, CNED de VANVES.

Arlette DUFEU, proviseur de lycée à CERGY PONTOISE.

Henri-François DUFFEAL, principal de collège à ECQUEVILLY.

Marcel DUHAMEL, inspecteur de l’Académie de PARIS.

Henri DUPUY QUEREL, fonctionnaire à la retraite

Françoise EPINETTE, chargée de mission au ministère de l’Education nationale.

Bertrand EVENO, PDG des Editions Fernand Nathan à PARIS.

Geneviève FALCONETTI, proviseur à PARIS.

Marc FLECHER, professeur de sciences physiques à AMIENS.

Brigitte FONTENELLE-DANION, enseignante à BEDARIEUX.

Marc FOSSIER, directeur à FRANCE TELECOM, PARIS.

Annie FOURNIER, professeur de français à SALON-DE-PROVENCE.

Danielle FRANCOIS, directeur d’école à DIJON

Pascal FRAPPIER, ingénieur.

Philippe GAILLOCHET, directeur général du MBA institute à PARIS.

Isabelle GANNE, professeur de philosophie, PARIS.

Claude GAUDELET, proviseur de lycée à MONTDIDIER.

Charles GAUTIER, professeur agrégé en retraite NANTES.

Charley GIROUDEAU, principal adjoint de collège à AMIENS.

Pierre-Louis GODIN, directeur des études en lycée technique à NANTES.

Fabienne GROGNET, chef du Service des Transports du Conseil général de SEINE-ET-MARNE.

Hervé GROLLIER, directeur de l’Institut catholique d’études supérieures de LA-ROCHE-SUR-YON.

Jean GUARRACHINO, principal de collège à MARSEILLE.

Georges HACQUARD, directeur honoraire de l’Ecole Alsacienne à PARIS.

Christiane HOENN, attachée d’administration au rectorat de VERSAILLES.

Monique JEANMICHEL, inspecteur pédagogique en retraite à VIOMENIL (Vosges). Paulette JOACHIMEZAK, principal de collège à SEVRAN (Seine-St-Denis), Pascal JOLY, secrétaire général d’université à LILLE.

Alain-Roland KIRSCH, directeur général du Groupe ESTP à PARIS.

Claude LABOURET, PARIS.

Pierre-Marc LACHAUD, sous-directeur des affaires sociales au ministère de l’Equipement à PARIS.

Eliane LANGLOIS, directrice adjointe de l’action scolaire et éducative du département des Hauts-de-Seine.

Jean LAQUERRE, président de l’APETEN à CHANAC (Lozère).

Jean-Marie LAXENAIRE, proviseur à SAINT-CYR L’ECOLE.

Claude LE BRUN, inspecteur général de l’administration de l’Education nationale à PARIS.

Gisèle LECOLIER, chef d’établissement à PUTEAUX (Hauts-de-Seine).

Michel LEMERCIER, maître de conférences honoraires à STRASBOURG.

Gilbert LEOUTRE, inspecteur général de l’Education nationale à PARIS.

Henri LOISEL, directeur Education et Formation à MARSEILLE.

Jean MARTINEZ, inspecteur d’académie à SAINT-ETIENNE.

Georges MASSIEYE, psychomotricien à SALON-DE-PROVENCE.

Régis MAURY, maître de conférences à l’université de Tours.

Jacqueline MAZIERES-KLEINDIENST, proviseur à COURBEVOIE (Hauts-de-Seine). Jacqueline MENNESSIER, inspecteur d’académie, PARIS.

Séverine MONDOLINI, directrice de lycée privée à PARIS.

Jaky MONTEILLARD, directeur d’un centre de formation à NIMES.

Cyrille MOREAU, directeur des études dans une société à PARIS.

Monique MORLIER, directrice de l’association Le Layon à RUEIL MALMAISON.

Alain MOUGNIOTTE, maître de conférences à l’université de LYON II.

Yves NAZE, directeur de l’action scolaire et éducative du département des Hauts-de-Seine. Patrick NOEL, directeur d’établissements d’enseignement supérieur privés à PARIS.

Gaston PARAVY, directeur de la Maison de l’Information sur la Formation à CHAMBERY. Marie-Louise PASQUIER, présidente de l’association Montesson de France à STE HONORE LA GUILLAUME (Orne).

Jean-Jacques PAYAN, directeur de la Recherche d’un groupe industriel

Jean PECCATTE, inspecteur d’académie à CARCASSONNE.

Bernard PEREZ, professeur d’économie et chef d’entreprise à MONTPELLIER.

Simone PERIA, proviseur en retraite PARIS.

Marie-Anne PERIC, proviseur de lycée à CARRIERES-SUR-SEINE (Yvelines).

Jacques PERRET, AASU à VERSAILLES.

Daniel PESSOU, proviseur à DIVES SUR MER.

Philippe PEYRAT, attaché d’administration centrale à l’Education Nationale, PARIS. Marie-Danielle PIERRELEE, proviseur de lycée à SAINT-DENIS.

Marie-Françoise PIERREPONT, proviseur adjoint à SAINT-DENIS.

François PIETRE, consultant à PARIS.

Monique PINEAU, APASU à la Direction du Développement et des relations extérieures de l’Ecole Centrale de PARIS.

Francis POINSIGNON, principal adjoint de collège de LANGRES.

Fabrice POUPINEAU, chef de Division des Personnels Enseignants à PARIS.

Gilbert PY, inspecteur d’académie chargé de mission à l’inspection générale de l’Education Nationale à PARIS.

Maurice QUENET, professeur d’université à RENNES.

Anne RABANY, inspecteur d’académie, rectorat de VERSAILLE.

Jean-Claude RABASSE, proviseur à ST JEAN DE BRAYE (Loiret).

Françoise RASLOVLEFF, proviseur à PARIS.

Edith RENARD PELLEFIGUE, enseignante de mathématiques à PARIS.

Claude ROBERT, formatrice en informatique pédagogique à VERSAILLES.

Paul ROBERT, principal de collège à SERVIAN (Hérault)

Marc RODRIGUEZ, maître de conférences de sciences économiques à MONTPELLIER

André ROQUANCOURT, principal de collège à LA CHAPELLE EN VERCORS (Drôme)

Hervé ROUSSELOT, directeur de société à PARIS

Jean RUEZ, directeur de lycée à VERSAILLES

Jean de SAINT-GUILHEM, de TRIEL-SUR-SEINE (Yveline).

Guy SAMAMA, enseignant, PARIS.

Aloyse SCHAFF, directeur d’établissement secondaire privé à BITCHE.

Jean-Lou SCULFORT, professeur en IUT à TROYES

René SENECHAL, inspecteur pédagogique régional

Benoît SIMEONI, cadre de PME à POITIERS

Gilles SIMONNET, professeur de langues dans les Deux-Sèvres

Robert SOUCAILLE, avocat à MONTPELLIER

Michel SOUSSAN, inspecteur d’académie stagiaire à PARIS

Jean THOUARD, gérant de la société « Formation et Développement » à PARIS

Denis THUILLIER, président fondateur d’un établissement à AIX-MARSEILLE

Michel TIXIER, professeur de mathématiques.

Emmanuel TRANCHANT, chef d’établissement à ST SYMPHORIEN

Frédérick VAN GAVER-CHODZKO, fondateur, dirigeant et professeur des lycées de la Région Rhône-Alpes.

Jean-Jacques WALTER, ingénieur à ARCUEIL

Ghislaine WETTSTEIN-BABOUR, médecin au MANS.

Françoise ZANARET, proviseur à GARCHES-LES-GONESSES.

Liste établie le 1er février 1993

1er mai 1993

Les liens hypertextes sur les sites

Tuesday, October 30th, 2007

 Liens sur le site Ecole Famille Education

FAMILLES DE FRANCE

www.familles-de-france.org

SYNDICAT NATIONAL DES LYCEES ET COLLEGES

www.snalc.asso.fr

DEFENSE  DE  LA  LANGUE  FRANCAISE

www.langue-francaise.org

ENSEIGNEMENT ET LIBERTE

www.enseignementliberte.org

OBSERVATOIRE INDEPENDANT DES PRATIQUES D’EDUCATION ET DE FORMATION – OIPEF

www.oipef.org

LE CERCLE BIS DES POETES DISPARUS

www.alaintale.com

JEUNES PLUS

www.jeunesplus.org

Michel DELORD

Membre du Conseil d’Administration de la Société Mathématique de France

http://michel.delord.free.fr

APPY ECOLE

http://appy.ecole.free.fr

ASSOCIATION EDUCATION-SOLIDARITE

mél : asseducsol@yahoo.fr

ASSOCIATION REFAIRE L’ ECOLE – Genève

http://www.arle.ch

Liens sur le site Enseignement et Liberté

 Famille-école-éducation.net : http://www.famille-ecole-education.net
 

Centre National de Documentation sur l’Enseignement Privé et Éditions FABERT : http://www.fabert.com
Le
Centre National de Documentation sur l’Enseignement Privé et les Éditions FABERT
Lire-écrire.org : http://www.lire-ecrire.org
association faisant campagne pour l’abandon des méthodes non syllabiques de lecture; recueille des signatures pour une pétition au ministre de l’Éducation.

Trois associations, principalement d’enseignants, conscients du désastre

Créer son école : http://www.creer-son-ecole.com
– site indépendant au service des créateurs d’écoles privées (écoles indépendantes)

SNALC-CSEN : http://ww.snalc.fr
Le syndicat des professeurs de l’enseignement public allergiques  au marxisme et au pédagogisme

CSEN : http://www.csen.fr
La Confédération Syndicale de l’Education Nationale (CSEN) regroupe les syndicats de professeurs de l’enseignement public des écoles (SNE), des lycées et collèges (SNALC), de l’enseignement supérieur (FNSAESR), libres de toute allégeance marxiste ou soixante-huitarde.

Famille et Liberté : www.familleliberte.org
A pour objectif de valoriser le rôle et la place de la famille dans la société actuelle.

Liens de FamilleLiberté

Famille Ecole education – Ses liens

Tuesday, October 30th, 2007
FAMILLES DE FRANCE

www.familles-de-france.org

SYNDICAT NATIONAL DES LYCEES ET COLLEGES

www.snalc.asso.fr

DEFENSE  DE  LA  LANGUE  FRANCAISE

www.langue-francaise.org

ENSEIGNEMENT ET LIBERTE

www.enseignementliberte.org

OBSERVATOIRE INDEPENDANT DES PRATIQUES

D’EDUCATION ET DE FORMATION – OIPEF

www.oipef.org

LE CERCLE BIS DES POETES DISPARUS

www.alaintale.com

JEUNES PLUS

www.jeunesplus.org

Michel DELORD

Membre du Conseil d’Administration de la Société Mathématique de France

http://michel.delord.free.fr

APPY ECOLE

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ASSOCIATION EDUCATION-SOLIDARITE

mél : asseducsol@yahoo.fr

ASSOCIATION REFAIRE L’ ECOLE – Genève

http://www.arle.ch

Lettre ouverte publiée par Le Figaro

Tuesday, October 30th, 2007

 Lettre ouverte sur l’injustice scolaire

 Publiée par LE FIGARO le 10 janvier 2007

Longtemps facteur essentiel d’unité nationale et d’as­cension sociale, notre sys­tème éducatif est en crise : il ne parvient plus à instruire et à éduquer l’ensemble des enfants qui lui sont confiés. Son unité, fondée sur un enseignement identique dans ses exigences et ses qualités en tous points du territoire, n’est plus qu’une fiction car la carte scolaire engendre, dans certains quartiers, des établissements ghettos. Dans le contexte d’affaiblissement éducatif et de renoncement à transmettre les bases – à commencer par la maîtrise de la langue, ce sont les enfants des familles les moins favorisées qui en sont les principales victimes. Mais la société tout en­tière est ébranlée.

L’Éducation nationale est struc­turellement incapable de pallier ces injustices en raison de sa taille dé­mesurée (1 300 000 agents) qui la rend ingouvernable et irréformable. La forte progression du budget depuis trente ans n’a pas enrayé l’effondrement des performances de notre système éducatif (cf. classements de l’OCDE). Alors que ce dernier absorbe la totalité du produit de l’impôt sur le revenu, force est de constater qu’un élève sur trois ne sait pas lire en 6e, 160 000 élèves quittent chaque année le système scolaire sans qualification et 45 % des bacheliers professionnels sont au chômage sept mois après l’obtention de leur diplôme.
L’injustice scolaire est niée par l’Éducation nationale qui réagit, comme toute administration, par plus de contrôle et de contrain­te. Cet activisme aggrave la situation, car il répond à un impé­ratif de conformité, non aux difficultés réelles. Il est urgent de rompre ce cercle vicieux en introduisant souplesse et autonomie pour ré­pon­dre aux vrais besoins.
Il faut que l’État accepte de : Promouvoir l’initiative des professeurs ; Reconnaître leur entière liberté pédagogique, pour qu’ils puissent s’adapter aux réalités et innover ; Les évaluer non sur leur docilité à appliquer les instructions pédagogiques mais sur les progrès des élèves. Les laisser libres de choisir leur établissement ; Re­connaître l’autonomie de gestion des établissements ; Reconnaître la li­berté du directeur de l’école à constituer et « manager » librement son corps enseignant, sous le contrôle de son conseil d’administration, afin de garantir l’indispensable cohérence de la communauté éducative ; Financer tous les établissements au prorata des élèves qui y sont librement inscrits ; Responsabiliser les familles ;

Permettre à chaque famille de choisir l’école de ses enfants au sein de l’ensemble des écoles publiques ou privées existantes, afin de favoriser son implication dans l’établissement et le parcours scolaire ; Adapter le financement pour que les choix soient finan­cièrement équivalents ; Diversifier l’offre scolaire ; Encourager les partenariats entre établissements scolaires et collectivités locales, entreprises ou instituts de recherche, pour permettre le développement d’établissements à forte identité aussi diversifiés que possible, qui constitueront autant d’atouts cultu­rels et économiques pour leur région ; Supprimer le monopole de la collation des grades par l’État et reconnaître la diversité des diplômes et des formations ; Favoriser l’ouverture de nouveaux établissements, là où le besoin s’en fait sentir, grâce à un financement assoupli ; Défiscaliser les investissements au profit des écoles ; N’envisager le maintien ou la fermeture d’écoles qu’en fonction des résultats.
Signataires : 
-Association Créer son école
-Enseignement et Liberté
-Réflexion – Action – Fédération (association d’établissements catholiques sous-contrat de la région lyonnaise)
-Fondation des maristes de Puylata
-Association Education Solidarité (AES)
-Catholiques pour les libertés économiques (CLE)
-Organisation Internationale pour le Développement de la Liberté d’Enseignement, OIDEL (Genève)
-Œuvre scolaire Saint François de Sales (OSFS)
-Association rhodanienne pour la liberté dans l’enseignement (ARLE)
-Famille et Liberté
-Mission pour l’école catholique
-Œuvre scolaire Saint Nicolas
-Association de préfiguration de la Fondation pour l’école
-Réseau Ecole pour demain
-Association Audace et Responsabilité
-Association Internationale des Ecoles Chrétiennes en Francophonie (ACSI-Francophonie)
-Ecole d’Education et de Culture-Alcuin
Courrier électronique : injusticescolaire@hotmail.fr

Des écoles sous contrat Opus dei

Tuesday, October 30th, 2007

78 : Ecole LES TILLEULS à Voisins Le Bretonneux

http://www.lestilleuls78.com/

92 : Collège Privé Hautefeuille à Courbevoie

http://hautefeuille.free.fr/index.htm

OIDEL – Création et relation avec l’Opus dei

Tuesday, October 30th, 2007

Derrière chaque mauvais coup porté à l’Education nationale française, on retrouve au détour de textes, de liens hypertextes une association suisse du canton de Genève qui lui a accordée le statut « d’organisation d’intérêt public ». : OIDEL (l’Organisation internationale pour le droit à l’éducation et la liberté d’enseignement)

Cette organisation a le statut consultatif auprès des Nations Unies, de l’UNESCO et du Conseil de l’Europe et collabore avec l’Union Européenne. Cette OIDEL a opportunément sorti dans le cours de la campagne présidentielle un rapport relatif à « la liberté de l’enseignement en France ». que l’on pouvait consulter sur ce site :http://www.creer-son-ecole.com/fichiers/Rapport_France_2007.pdfCette partie du pré rapport concerne 85 pays. Seule la partie française est aujourd’hui publiée.

Cette OIDEL s’intéresse de prés à la carte scolaire, un sujet très franco français « Choix de l’école et justice sociale : dilemme ou mirage ?  Symposium organisé par l’OIDEL avec la collaboration  d’Enseignement et Liberté, Lisbonne, septembre 2007. »

L’UNAPEL y représente l’enseignement catholique français, pour y traiter de la carte scolaire à laquelle ces établissements ne sont pas soumis : vous avez dit démantèlement du service public français ?

http://www.enseignementliberte.org/el097.htm#EL0971

Quels sont les liens entre plusieurs officines mises en place ou soutenues par des acteurs politiques de premier plan  dont : « Créateurs d’écoles », « SOS éducation », « Créer-son-école », « Enseignement et Liberté », « Famille, Ecole, Education »…

L’Etat fédéral de Genève affirme que l’OIDEL (l’Organisation internationale pour le droit à l’éducation et la liberté d’enseignement) est une création de l’OPUS DEI.

Deux sites du Gouvernement fédéral Genevois le confirme.

Extraits du site 1 :

http://www.geneve.ch/grandconseil/memorial/data/550201/5/550201_5_partie7.asp 

« Mme Marie-Paule Blanchard-Queloz : Pour nous ce projet de loi pose pas mal de problèmes. Tout d’abord, selon mes informations, l’Université d’été a été créée par l’OIDEL, l’Organisation internationale pour le droit à l’éducation et la liberté d’enseignement, en clair l’école privée. L’OIDEL, elle, a été fondée avec un appui actif de l’Opus Dei, qui est comme vous le savez l’extrême-droite de l’Eglise catholique.
Je ne connais pas l’évolution de cette organisation, depuis 1985, date à laquelle elle a été créée, mais les ONG défendant les droits de l’homme avaient demandé que l’Université d’été se dote d’un conseil des ONG qui marque un peu de distance par rapport à ses fondateurs. Les ONG mêmes qui pensaient que l’université utilisait le nom d’université d’été de manière abusive, puisque beaucoup de formations sont données dans le cadre des droits de l’homme. Est-ce que le fait de s’appeler «Université d’été» suffit pour être légitimée ? Ce qui est sûr, c’est que cette université d’été sur les droits de l’homme a un relais fort bien organisé au niveau du parlement. Et puis, je rappelle qu’elle est déjà financée par le Département fédéral des affaires étrangères de la Confédération, la Direction du développement et de la coopération, la Division politique, l’Unesco, le Centre international des droits de la personne, le Développement de la démocratie, la Loterie romande, la Ville de Genève, etc. »

Extraits du site 2 :

http://www.geneve.ch/grandconseil/data/texte/PL08829B.pdf

« Les liens avec l’OIDEL (Organisation internationale pour le droit à l’éducation et à la liberté d’enseignement), organisation qui a fondé l’UEDH et l’Opus Dei qui a contribué à la création l’OIDEL. M. Trocmé indique que l’Entraide Universitaire mondiale a cofondé l’UEDH avec l’OIDEL mais qu’elle a « fermé ses portes ». L’UEDH a dû obtenir des financements complémentaires. Aujourd’hui, l’OIDEL partage les mêmes bureaux avec l’UEDH et un échange existe entre les deux organisations. A la question de savoir si ces liens ont trait à la promotion de la liberté de la présence d’écoles confessionnelles dans certains pays, il est répondu que les objectifs des deux organisations n’ont rien à voir.

L’OIDEL a un statut consultatif auprès des Nations Unies que l’UEDH n’a pas. C’est donc par ce biais que l’UEDH peut accéder au Palais des Nations et que les participants reçoivent des accréditations, même si les objectifs de l’université d’été n’ont rien à voir avec ceux de l’OIDEL qui a par ailleurs également un statut consultatif auprès de l’UNESCO et du Conseil de l’Europe.

L’UEDH essaie de dissiper ces malentendus et son conseil est composé de personnes de toutes tendances. M. Fernandez (par ailleurs directeur de l’OIDEL, n.d.l.r.) précise encre que s’il est lui-même membre de l’Opus Dei, l’UEDH n’entretient aucune relation avec cette organisation. Il a été appelé pour mettre en place d’UEDH qui ne véhicule aucune idée religieuse.

Les sources de financement. Le pourcentage de 14 % de recette provenant des taxes d’inscription correspond aux taxes payées par les participants des pays développés. Pour le reste, des bourses sont demandées aux communes qui financent un ou une participante. Elle dispense une formation en espagnol, d’où les contacts importants avec l’Amérique latine. Elle privilégie également le français. A la question de savoir si l’Eglise catholique finance l’UEDH vu son lien ave l’OIDEL, M. Fernandez indique que l’UEDH vit des cotisations de ses membres qui sont de 1 000 F par année pour les institutions et 250 F pour les personnes physiques, qui couvrent les frais de fonctionnement. Elle ne reçoit rien de l’Eglise catholique. Elle s’adresse aux gouvernements pour ses projets. »

Même l’OPUS DEI du Paraguay travaille avec l’OIDEL

http://en.romana.org/art/39/6.1/1

Traduction : « Jorge Scala, avocat, professeur d’université et membre de l’OIDEL a donné une conférence à propos de « famille et politique internationale » dans laquelle il a exposé son point de vue sur la relation entre les politiques anti-natalité et divers intérêts économiques. »

Extraits du site de l’OIDEL

CRÉATION

L’OIDEL a été créée en 1985 par quarante personnalités politiques, experts en éducation et parents d’élèves. L’OIDEL a le statut consultatif auprès des Nations Unies, de l’UNESCO et du Conseil de l’Europe. Elle collabore également avec l’Union européenne et avec de nombreuses organisations internationales non gouvernementales. Le Canton de Genève, qui accueille son siège social, a conféré à l’OIDEL le statut ” d’organisation d’intérêt public “.

Les membres fondateurs de l’OIDEL

Charles L. Glenn*, (USA) Doyen de la Faculté d’éducation, Boston University. Lluis Alegre, (E) ancien Parlementaire et Ministre catalan du Commerce. Maria Jesus Barroso Soares*, (P) Présidente de la Fondation Pro Dignitate, ancienne Vice-Présidente de la Commission d´Education du Parlement. Emilio Colombo,(I) ancien Président du Conseil des ministres, ancien Président du Parlement européen. Ramón Durany*, (E) ancien Président de Institució Familiar d’Educació. José María Ferre*, (E) Membre de la direction de Fomento. Concepcio Ferrer*, (E) ancien Membre du Parlement européen. Eugenio Gil*, (E) Directeur d’école. Guy Guermeur*, (F) ancien Membre de l´Assemblée nationale et du Parlement européen. ( Bien connu en France pour la loi qui porte son nom et qui aggrave la loi Debré) Horst Hennert, (D) expert en éducation. Antoine Humblet, (B) ancien Ministre de l´Education, Président honoraire de l´OIDEL. Werner van Kattwijk*, (NE) Président de l´Association des parents d´élèves des écoles protestantes, Vice-Président de l´Association européenne des parents d´élèves. Kurt Malangré, (D) ancien Parlementaire européen, ancien Maire d´Aix-la-Chapelle. Mario Mauro*, (I), Vice-Président du Parlement européen. Joseph Michel, (B) ancien Ministre de l´Education. Alberto Michelini, (I) Conseiller pour les rapports institutionnels avec les gouvernements africains, Mairie de Rome. Juan Antonio Ortega y Díaz-Ambrona, (E) ancien Ministre de l´Education. Jacques Python, (CH) Avocat, Président honoraire de l´OIDEL. Rosa Russo Jervolino, (I) Maire de Naples, ancienne Ministre de l´Intérieur et de l´Education. Stuart Sexton*, (GB) Directeur de IPSET, division de l’Education. Macjej Srebro*,(P) ancien Ministre. Mario Viscovi, (I) ancien Président de l´Association européenne des parents d´élèves. Frank Monagle*, (AUS) Directeur de la Fondation Pared.

* = membre du Comité exécutif (2004-2008)

L’OIDEL poursuit les objectifs suivants :

– contribuer à la recherche dans le domaine du droit à l’éducation, de la liberté d’enseignement et des politiques de l’éducation.

– collaborer avec les organisations internationales et les organes de protection des droits de l’homme, à la promotion du droit à l’éducation et des libertés éducatives

– offrir des sessions de formation en droit à l’éducation et développer un réseau de personnes et d’institutions concernées par la liberté d’enseignement.

– conseiller tous ceux et celles qui sont intéressées par la création, la gestion et le financement de centres scolaires.

– informer l’opinion publique sur les progrès et sur les violations du droit à l’éducation et des libertés éducatives

Les missions sont explicites développer : l’enseignement privé pour désinstitutionnaliser l’Ecole publique laïque.