Archive for the ‘Les fossoyeurs’ Category

Le business de l’enseignement privé

Friday, November 2nd, 2007

La nébuleuse des écoles catholiques : 8000 établissements 1,93 millions d’élèves
Plusieurs congrégations et une organisation très centralisée

      Un sous réseau RENASUP de l’enseignement catholique tendance libérale qui rassemble :
Le SGEC (Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique)
• L’UDESCA (Union des Etablissements d’Enseignement Supérieur Catholique)
• La FESIC (Fédération des Ecoles Supérieures d’Ingénieurs et de Cadres)
• L’ALS (Association La Salle)
• L’UNETP (Union Nationale de l’Enseignement Technique Privé)
• L’UNEAP (Union Nationale de l’Enseignement Agricole Privé)

• L UNETP (Union Nationale de l’Enseignement Technique Privé) regroupe 750 lycées techniques privés, sous contrat d’association avec l’Etat, dont 359 ont des sections de techniciens supérieurs.
• L’UNEAP (Union Nationale de l’Enseignement Agricole Privé) regroupe 300 lycées agricoles privés sous contrat d’association avec l’Etat, dont 73 ont des sections de techniciens supérieurs.
La mission de RENASUP concerne donc 359 + 73 = 432 lycées techniques et agricoles.
Des liens avec MEDF, UIMM….
http://www.renasup.org/pages/missions_projets.html

Ecoles juives :environ 256 établissements et 30 000 élèves
Des réseaux organisés en tant que tel : l’Alliance Israélite Universelle, l’ORT, Ozar Hatorah.
Une fédération : la Fédération nationale des écoles juives autonomes ( FNEJA)
Une mouvance : les Loubavitch réunissent des établissements créés sous l’impulsion du mouvement Habbad.
Un regroupement : les indépendants. Certains ont pu appartenir à un réseau, aujourd’hui, démantelé : Le Refuge. D’autres sont des initiatives quasi individuelles qui émergent en raison de la demande des parents.
http://www.fsju.org/enseignement/panorama.tpl#degre

Ecoles musulmanes 5 établissements 600 élèves

      Ecoles protestantes 4 établissements

      Ecoles Shiks 1 école en projet

      Des établissements intégristes : plus de 70 écoles très intégristes :
http://www.laportelatine.org/district/ecoles/ecoles.php

http://www.laportelatine.org/district/ecoles/france/garcons/garcons.php
http://www.laportelatine.org/district/ecoles/france/filles/filles.php

       Des écoles protestantes évangéliques :
Association des protestants évangéliques francophone- AESPEF
http://www.aespef.org/

Association internationale des écoles chrétiennes ACSI-Francophonie
http://www.enseigner.org/index.php?option=com_content&task=view&id=36&Itemid=76

        Des écoles dites “indépendantes” : 597 écoles

http://www.creer-son-ecole.com/

Des écoles “Langues régionales”
Bretonnes Diwan
35 à 40 établissements
http://www.diwanbreizh.org/

Basques Seaska 15 à 20 établissements
http://www.euskosare.org/euskara/seaska_racines_de_lavenir

Catalanes La Bressola 8 établissements
http://www.bressola.cat/

Occitanes Calendretas 25 à 30 établissements
http://www.espaci-occitan.com/asso/articles.php?lng=fr&pg=167

Quelques écoles sous contrat Opus dei …et sans doute d’autres

http://www.lestilleuls78.com/

92 : Collège Privé Hautefeuille à Courbevoie
http://hautefeuille.free.fr/index.htm

Association pour collecter des fonds
http://www.asseducsol.com/dons/donspres.html

UMP et Cercles libéraux des propositions communes

Friday, November 2nd, 2007

  

Sur le site des cercles libéraux :

http://www.cerclesliberaux.com/la_lettre_des_liberaux/24_02_2006/article7.htm

Pour faire bouger l’école : les propositions de l’UMP et des libéraux
Les propositions de l’UMP :

Nicolas Sarkozy à Maisons-Alfort

Le discours de Nicolas Sarkozy lors de la convention « Education : le devoir de réussite » Le résumé de la convention « Education : le devoir de réussite »


Les propositions des libéraux :

Pour la liberté de choix des parents et l’autonomie des établissements Dix choix pour faire bouger l’Education Libérer l’école


Zoom sur d’autres expériences étrangères :

Les écoles à la carte ou Charter School Le chèque éducation : Donner à chaque enfant la chance de fréquenter une bonne école

http://www.cerclesliberaux.com/la_lettre_des_liberaux/24_02_2006/article7.htm

Peut-on sauver l’enseignement ?

Friday, November 2nd, 2007

Peut-on sauver l’enseignement ?

Compte rendu de la soirée du 19 septembre 1992 avec Philippe Nemo.

Bulletin du Cercle Frédéric Bastiat n° 9.

Un premier signe encourageant vers une réponse positive à cette question fut le nombre relativement élevé d’enseignants qui se sont rendus à ce dîner-débat : une dizaine sur une cinquantaine de convives. La plupart venaient au cercle pour la première fois. Leur participation à la discussion fut très vivante et très appréciée, et il fallut beaucoup de fermeté au président du cercle pour arrêter les débats, vers 1h du matin !

Car l’Enseignement est bien en train de faire naufrage, si l’on veut dire par là que beaucoup de ses passagers se noient, et que beaucoup d’autres ne survivent que grâce à des secours extérieurs. Dans le programme de ce dîner-débat, nous en avions donné un exemple : à l’entrée en 6ème, 20% des enfants sont analphabètes, au sens précis où ils peuvent déchiffrer les mots, mais pas comprendre le sens d’un texte simple. L’ouvrage fondamental de notre invité Philippe Nemo, “Pourquoi ont-ils tué Jules Ferry ?”, fait le tour des autres dysfonctionnements de l’Éducation nationale dans sa première partie, intitulée “Le Constat”. C’est un ouvrage qu’il faut lire absolument si l’on s’intéresse un tant soit peu au sujet, non pour pleurer sur “Le Constat”, mais pour en comprendre les causes, expliquées dans la deuxième partie (intitulée “Le Diagnostic”), et réfléchir avec l’auteur sur les solutions possibles, comme il le fait dans la troisième partie.

Philippe Nemo nous a d’abord décrit la suite des circonstances qui ont conduit à l’idéologie de l’École Unique. Le partage des épreuves, dans les tranchées de la Guerre de 14, entre intellectuels et ouvriers ou paysans, avaient fait prendre conscience à beaucoup que les études étaient pour quelque chose dans la division de la Société en classes. L’union sacrée de la Résistance renforça le désir de supprimer cette source d’inégalités. De Gaulle créa une commission présidée successivement par Langevin, puis Wallon, deux universitaires de grande réputation, tous les deux communistes. De Gaulle rejoignait sans doute en partie les communistes dans l’idée que l’État, dans sa grande sagesse, devait définir le souverain bien et l’imposer aux populations. Nous avons constaté depuis (mais qui en tire vraiment la leçon ?) que les grands systèmes forgés par les gouvernements pour satisfaire un objectif donné finissaient invariablement par produire les effets opposés. Seuls, en effet, les libres associations d’individus, la pluralité des essais et des tâtonnements, permettent l’adaptation des systèmes à ce qui est vraiment souhaité.

Le Plan Langevin-Wallon de 1947 recommandait l’unification administrative du système éducatif comme moyen de réaliser l’égalité sociale. Il fut le cheval de bataille des syndicats enseignants pendant la 4ème République, et la 5ème le réalisa. Les motivations des gaullistes n’étaient pas les mêmes que celles des communistes. De Gaulle voulait que les élites soient issues de toutes les classes sociales, mais il ne lui serait pas venu à l’esprit qu’on pouvait se passer d’élites, ou qu’on pouvait en obtenir autrement que par un processus de selection. Si le projet communiste et le projet gaulliste purent converger, c’est parce que les gaullistes étaient surtout soucieux de fournir rapidement toutes les personnes qualifiées nécessaires à une économie en expansion, ce qui exigeait dans leur esprit une action volontariste et de grande ampleur de l’État. Comme toujours dans ce pays jacobin, technocrates de droite et de gauche communiaient dans les mêmes croyances planificatrices.

Le plan Langevin-Wallon entendait unifier l’école “par le haut”, c’est-à-dire donner à tous les jeunes Français l’éducation réservée jusque-là a l’élite sociale. Or cette démarche a fondamentalement échoué, ce qui n’a pas échappé aux réformateurs eux-mêmes. Le savoir scientifique et classique suppose, outre les contenus explicitement communiqués par les professeurs aux élèves, un certain type d’attitudes implicites à l’égard du savoir qui ne sont fournies que par l’environnement extra-scolaire et familial. Notons que nous parlons d’attitudes, et pas nécessairement de connaissances. Donc en enseignant à tous, dans des conditions d’apparente égalité, les savoirs académiques, on ne touche que la minorité d’enfants privilégiés qui trouvent dans le milieu familial une attitude active favorable à l’enseignement. Les autres réagissent par l’indifférence, le non-travail, voire la délinquance.

Les réformateurs sont ainsi parvenus à produire le résultat exactement inverse de celui qu’ils recherchaient. L’École des 3ème et 4ème Républiques parvenaient au moins à opérer un certain brassage, et grâce à une certaine différentiation dans le traitement des élèves, à faire émerger les plus motivés des enfants issus de milieux défavorisés. L’école de la 5ème République ne réussit qu’à reproduire indéfiniment les hiérarchies sociales, tout en les faisant apparaître — c’est un comble –, comme démocratiquement justifiées, puisque chacun a désormais, sur le papier, les mêmes chances.

Devant cet échec patent, les réformateurs, dont le véritable objectif était non pas l’égalité des chances, mais l’égalité des résultats, inventèrent une nouvelle approche. Ils partirent de l’analyse que les jeunes des milieux populaires restent plus longtemps que les autres au stade de la pensée concrète et finaliste, leur milieu ne privilégiant pas la pensée abstraite et désintéressée. Pour rendre possible une école véritablement démocratique, il fallait donc organiser l’enseignement sur la base de ces attitudes spontanées des enfants des classes populaires. Il fallait banir l’approche didactique traditionnelle, consistant à enseigner les savoirs théoriques à partir des premiers éléments, et en allant du simple au complexe. Car les premiers éléments, même simples, sont abstraits, et donc inaccessibles aux enfants que l’on veut prioritairement atteindre. Il fallait, au contraire, partir du “concret” et de “la vie”, puis mettre en oeuvre une pédagogie par “tâtonnements inductifs”, qui ferait découvrir les abstractions par les élèves, à leur rythme, et selon un cheminement imprévisible, ne rentrant pas dans le cadre des disciplines académiques traditionnelles.

Ces transformations se sont reflétées dans le spectaculaire changement d’aspect des manuels scolaires. Jadis traités didactiques austères, mais solides, ils devenaient des patchworks surchargés d’images jusqu’à l’absurde, comme si les élèves étaient supposés ne plus savoir lire, et, plus profondément, ne plus vouloir apprendre qu’à condition d’être indéfiniment divertis. Passe encore lorsque des théories fausses ou périmées n’étaient pas présentées sur le même plan que l’état actuel de la Science.

Puisqu’on visait l’unification de la Société par l’unification de l’école, on appliqua ces méthodes à tous les enfants, y compris ceux qui auraient pu suivre avec profit l’enseignement intellectuel. Comme on les supposait minoritaires et appartenant tous à une même classe sociale coupable et honnie, on ne voyait là aucune injustice.

Les réformateurs eux-mêmes ne nient pas la piètre efficacité des pédagogies nouvelles dans l’enseignement des savoirs. Ils reconnaissent que les pédagogies traditionnelles, qui cheminent du simple au complexe, sont mieux adaptées. Mais leur but est tout autre : il est de fondre tous les enfants dans le creuset d’une même école. L’école unique est le creuset de l’homme nouveau, citoyen de la future société sociale, et pour tout dire, socialiste.

Les politiques collectivistes sont rejetées partout dans le monde. Longtemps séduite par une philosophie inspirée du Marxisme, l’opinion éclairée commence à comprendre que la liberté, les différences, sont le détour indispensable de la prospérité, du progrès, et de l’égalité réelle ; que les seuls modes d’organisation sociale capables d’assurer le degré de créativité, de complexité, de productivité économique, et finalement de consommation de masse et de justice sociale propres aux sociétés développées, sont des modes pluralistes. Pourquoi l’Éducation nationale française poursuit-elle seule, comme si de rien n’était, le même fantasme effrayant de la construction du socialisme par la fabrication demiurgique d’un homme nouveau ?

Car le parti socialiste, lui, a évolué. Il a renoncé à la plupart des mesures socio-économiques qu’il prônait dans le “Programme commun” de 1972, et même le “Projet socialiste” de 1977. Mais l’Éducation nationale est devenue un monolithe fermé sur lui-même que même l’État ne contrôle plus. Tout problème qui se fait jour à l’intérieur, si limité et local soit-il au départ, ne peut, par l’effet mécanique de la centralisation administrative en vigueur, que devenir instantanément national. À cette échelle, l’administration est impuissante, car elle a en face d’elle des syndicats nationaux organisés. Il faudrait alors, pour régler le problème, une décision politique dont aucun homme politique ne veut prendre le risque.

Le système est donc devenu autonome ; il échappe au contrôle de quiconque. Moins l’État y conserve d’autorité, plus il accorde aux syndicats des pouvoirs qui leur servent à diminuer encore la portée des méthodes traditionnelles du contrôle administratif. Quelque surprenant que ce fait paraisse au profane, on peut donc affirmer – et ce sont des syndicalistes eux-mêmes qui le disent – qu’aucun problème de fond n’est plus jamais réglé dans l’Éducation nationale. Plus personne ne peut y prendre une initiative. Pas un professeur, pas un directeur d’école, pas un proviseur, pas un inspecteur général. Il n’y a plus, et il ne peut plus y avoir en France, de créateurs dans l’enseignement, comme il y en a tant dans le reste de l’Économie. Quoique fasse de bien ou de mal, dans ce système, un agent, il ne peut rien lui arriver, ni en bien, ni en mal. Il peut donc créer pour sa satisfaction morale personnelle, mais sa création n’aura aucun effet au delà de sa classe, aucune répercussion sur sa carrière ou sa rénumération, si ce n’est une répercussion négative dans le cas où ses innovations seraient contraires à l’idéologie régnante.

L’échec de l’Éducation nationale ne doit donc pas étonner. C’est celui d’un secteur d’activités trop vaste et trop complexe pour que ses besoins, ses ressources, ses évolutions, puissent être effectivement gérés par un état-major prétendant à l’omniscience. C’est l’échec du Gosplan.

Actuellement, sous la tutelle syndicalo-étatique, l’école est sommée de servir une fin socio-politique : réduire les inégalités. Or cette fin, si souhaitable soit-elle en elle même, n’est pas la sienne, qui est de transmettre les valeurs et les savoirs, en adaptant cette transmission à la réalité des capacités d’assimilation de chacun.

Que faut-il pour cela ? Qu’elle soit dégagée de toute tutelle qui la soumettrait à une fin extérieure. Donc de la tutelle de l’État, puisque l’État est lui-même sous la tutelle des syndicats. Mais cela ne suffirait pas si cela signifiait la soumission de l’École à une autre tutelle, celle du monde économique par exemple, qui pourrait vouloir la soumettre aux exigences de la seule formation professionnelle, alors qu’elle a pour vocation de transmettre tous les savoirs. Donc, ce qu’il faut, en définitive, c’est une situation qui rende impossible sa soumission à une tutelle unique, quelle qu’elle soit, c’est-à-dire une situation de pluralisme. L’existence de plusieurs commanditaires peut seule empêcher chacun d’eux de tirer l’école dans son sens au delà de ce qui est compatible avec l’accomplissement de sa mission. Car si l’un d’eux s’y essayait, la seule existence des autres ferait échouer son entreprise : une école faisant autre chose que remplir sa mission aurait tôt fait de perdre ses professeurs et ses élèves, libres de se tourner vers d’autres prestataires.

Il faut donc laisser se bâtir en France un entrecroisement de structures, avec écoles d’État, écoles dépendant de collectivités locales, de fondations, d’entreprises, etc… Ce système n’a rien d’utopique. Il existe partiellement au niveau de l’enseignement supérieur, avec les grandes écoles (qui dépendent des ministères les plus divers), les universités libres, les écoles privées soutenues par les entreprises ou les chambres de commerce, les instituts de formation des adultes, etc… Or ce système marche. Il constitue pour les universités une concurrence redoutable qui les aiguillonne très utilement, et qui leur permettrait de progresser encore plus si elles jouissaient d’un peu plus de liberté.

http://bastiat.net/fr/cercle/rencontres/1992-3.html

Qui se cache derrière « SOS EDUCATION »?

Wednesday, October 31st, 2007

Qui se cache derrière « SOS-Education » ?

Avec une débauche de moyens, cette officine créée en 2001  diffuse, depuis 6 ans, une diatribe du service public d’éducation sous enveloppe à la flamme de l’organisation « SOS Education ». Figure sur l’enveloppe ce slogan « L’École est en train de mettre en péril l’avenir de milliers d’enfants : IL FAUT AGIR VITE ».  . Cette association, qui prétend sauver le service public, l’assassine.

Qui peut soutenir un tel combat ?

Qui a intérêt à dénigrer, à diffamer les personnels et leurs représentants ? 

http://www.soseducation.com/

Reprenant tous les thèmes éculés d’un néo-libéralisme élitiste et anti-État, cette association est une inquiétante auxiliaire de tous ceux qui aujourd’hui veulent détruire le service public d’éducation.

Dans le bulletin de liaison n° 3 daté de janvier 2003 de cette association, figure en première page avec photo le Président Vincent Laarman et Xavier Darcos( ministre délégué à l’époque) sous le titre : « Le Ministre Xavier Darcos s’explique devant SOS Education ». Ainsi  cette jeune association, à l’époque,  n’a pas encore pignon sur rue et rencontre le ministre deux fois : le 23 novembre 2002 et le 9 janvier 2003 au ministère.  « La délégation de l’association a eu l’occasion d’entendre de vive voix les propositions de réforme du ministre et a pu constater avec satisfaction qu’elles reprenaient de façon évidente les demandes formulées dans nos pétitions. Xavier Darcos a déclaré mot pour mot qu’il fallait « passer au-dessus de la tête des syndicats et théoriciens de la pédagogie, qui finalement ont peu enseigné mais ont expliqué pendant des années comment faire » et qu’il fallait « prendre en compte l’opinion des gens de bon sens ». « Enfin, il prévoit un « dégraissage des effectifs », aujourd’hui tellement nombreux que le mammouth est devenu ingérable (plus de 1 300 000 fonctionnaires à l’Education nationale) mais il ne s’est engagé sur aucun chiffre. ». Ce  qu’il n’a pu faire en 2003 se réalise aujourd’hui en supprimant plus de postes dans le public que dans le privé partiellement épargné.

Le président de SOS Éducation est, aussi, correspondant français d’une association américaine : « Alliance for the separation of school and state » . http://www.schoolandstate.org/home.htm

Son président mentionne en 2005 : De nombreux parlementaires de la majorité ont d’ailleurs repris les amendements que nous leur soumettions, et les rapporteurs de la Loi au à l’Assemblée nationale et au Sénat ont tenu à auditionner SOS Education. Quant à nos relations avec le ministère de l’Education nationale, Matignon et l’Elysée, elles sont désormais fréquentes et suivies d’effet : répondant aux attentes de SOS Education, le gouvernement a récemment décidé de permettre aux élèves qui le veulent apprendre un métier dès 14 ans et d’abandonner la méthode globale et les méthodes assimilées globales. “

Cette initiative « SOS Education » nous rappelle cette autre tentative « Créateur d’écoles » initiée en 1993 par le directeur de cabinet du ministre Bayrou. Cette association souhaitait à l’époque faire « sauter des verrous » en transférant en particulier les personnels administratifs. 

« Créateur d’écoles » s’inspirait des établissements privés confessionnels sous contrat pour défendre un établissement autonome fondé sur le modèle d’une entreprise privée. Xavier Darcos était membre de cette association ainsi Dominique Antoine aujourd’hui conseiller à l’Elysée chargé des questions d’éducation.

Voir la liste de ces “Créateurs d’écoles” …. privées :

http://www.ecole-et-laicite.fr/?p=30

En 1991, Phillipe NEMO , philosophe ultra libéral, ancien professeur à Sup de Co Paris de Vincent Laarman président de SOS Éducation, publie chez Grasset “Pourquoi on-t-ils tué JULES FERRY” et annonce dans son dernier chapitre “L’ère des créateurs d’école” en s’appuyant dans ce livre sur celui de Guy Bourgeois “Le bac n’aura pas lieu”. Le même Guy Bourgeois, un an après fonde l’association “Créateurs d’école” à laquelle participe les plus hauts responsables institutionnels de l’Education nationale d’aujourd’hui.

Par ailleurs, Philippe Nemo participe aussi à “Ecole et Liberté” et publie “pour le pluralisme scolaire diffusé sur le site de SOS Education :http://www.soseducation.com/fichiers/Pour_le_pluralisme_scolaire.pdf 

Rappelons ici la stratégie énoncée dans le premier bulletin de “Créateurs d’école” un encart intitulé « Les verrous à faire sauter » : « C’est l’aboutissement du travail des groupes d’experts : l’identification des verrous et les moyens de les faire sauter. Ce sera sans doute la partie la plus délicate de notre travail car il ne nous faudra pas tomber dans le piège de la réforme globale… la solution réside sans doute dans la mise en œuvre de dispositifs dérogatoires… ».

Ceci n’est-il pas plus un programme de gouvernants qu’un programme d’association ? 

“SOS Education” est la continuité de “Créateurs d’école” , elle met en oeuvre son programme, et rejoint celui d’autres.

Depuis des années les objectifs sont clairement énoncés : démanteler le service public en favorisant et introduisant la concurrence avec le privé, en séparant l’école de l’Etat , en instaurant le chèque scolaire pour financer le privé et en abrogeant la carte scolaire. Ces propositions sont une constante dans toutes ces publications Mais aussi, il est curieux de retrouver exactement les mêmes propositions dans une lette du Front National signée Jean Marie LE PEN adressée aux “Parents” d’élèves et “Professeurs”  le 6 juin 1984 juste avant la manifestation du 24 juin 1984. : « l’allocation scolaire », « la suppression de la carte scolaire » et la « séparation de l’école et de l’Etat »

Aujourd’hui SOS Éducation se montre peu critique à l’égard du ministre, rencontré deux fois à leur naissance, qui écrivaient-ils : « La délégation de l’association a eu l’occasion d’entendre de vive voix les propositions de réforme du ministre et a pu constater avec satisfaction qu’elles reprenaient de façon évidente les demandes formulées dans nos pétitions.” .

Aujourd’hui, SOS Éducation se plaint surtout que les choses ne vont pas assez vite. 

SOS Education dans Libération du 1 avril 2003

Tuesday, October 30th, 2007

SOS Education, attention danger 
L’association dissimule ses liens 
avec les officines ultralibérales.
 
 

 Libération –  Airelle NIEPCE et Emmanuel DAVIDENKOFF – mardi 01 avril 2003

«L’Ecole est en train de mettre en péril l’avenir de milliers d’enfants : IL FAUT AGIR VITE !» 
Tract de SOS Education Sur l’enveloppe, la mention «SOS Education». En dessous : «L’Ecole est en train de mettre en péril l’avenir de milliers d’enfants : IL FAUT AGIR VITE !» Cette enveloppe, plusieurs centaines d’enseignants l’ont reçue, à leur adresse personnelle, notamment dans l’Hérault, la Charente-Maritime, l’Eure-et-Loir, la Lozère et le Doubs. Les envois ont commencé il y a plusieurs mois. A l’intérieur, un courrier signé Martine Duverger, secrétaire générale de SOS Education. «J’ai besoin de votre opinion (votre souligné, ndlr) sur ce que je crois être la pire catastrophe qui menace notre pays (…) : la crise dramatique qui frappe l’Education nationale et, avec elle, toute une partie de notre jeunesse.» Suit un constat au vitriol sur les raisons pour lesquelles «l’avenir de millions d’enfants est aujourd’hui gravement compromis», comportant une violente charge contre les syndicats, qui «font la loi» à l’Education nationale. Le courrier appelle à un «référendum national sur l’école» et «à rejoindre SOS Education, une association totalement indépendante». Il est également précisé que l’association est déclarée «d’intérêt général» (1).

Duperie. Une présentation de l’association, disponible sur le web, est jointe. Ainsi que le n° 3 du bulletin de liaison. Titre en première page : «Le ministre délégué Xavier Darcos s’explique devant SOS Education.» Plus bas, la photo d’un jeune homme, visage tourné vers Xavier Darcos : «Vincent Laarman et Xavier Darcos : la voix des parents enfin entendue par l’Education nationale.»

Or l’association, en tant que telle, n’a jamais rencontré Xavier Darcos. La photo a été prise fin novembre lors d’un petit-déjeuner du Club Concorde, un think tank fondé par Jérôme Monod. Rendez-vous fut bien pris avec deux membres du cabinet du ministre délégué à l’Enseignement scolaire, mais pas avec ce dernier. L’un d’eux se souvient avoir reçu des représentants de SOS Education le 14 janvier : «Je me suis fait traiter de gauchiste pour la première fois de ma vie ! Ils m’ont insulté pendant une heure, m’ont accusé d’être un collabo des syndicats.» Deux mois plus tard, le même conseiller a la surprise de recevoir un courrier très cordial faisant état «de l’accueil et de l’intérêt [qu’il a] manifesté pour SOS Education».

Nébuleuse. L’ association est indépendante au plan légal, mais pas neutre au plan politique : elle se rattache à une nébuleuse parfaitement identifiée. On la retrouve sur le site Internet conscience-politique.org pour lequel elle a réalisé l’analyse d’un manuel d’histoire jugé trop complaisant sur les morts du communisme. Que trouve-t-on sur ce site ? Des références aux ultralibéraux tendance Reagan, aux mouvements antiavortement et à la mouvance des évangélistes américains, le tout nimbé d’une proximité assumée avec l’extrême droite. Et des références appuyées à Claude Reichman, seule «personnalité politique» dont le site Internet est recommandé.

Ce dernier n’est pas un inconnu, et c’est bien le mouvement qu’il tente de fédérer qui inspire directement SOS Education. Il se présente comme «ancien candidat à l’élection présidentielle de 2002», à laquelle il n’a pas concouru, faute de signatures suffisantes. Reichman a néanmoins créé un «cabinet fantôme» à la mode anglaise. Avec un «ministre de l’Instruction publique et de la Civilisation» (l’universitaire Guy Millières). En matière d’éducation, le programme présente des parentés avec ceux du FN et surtout du MNR de Bruno Mégret, mais il se rattache surtout aux idées défendues par Charles Millon, ex-président de la région Rhône-Alpes élu avec les voix du FN. Un autre site assure la promotion de Claude Reichman : les4vérités.com, qui renvoie dans sa rubrique «Partenaires» aux sites de National hebdo et de Présent. Elle incite à ne pas manquer l’émission de Reichman sur Radio Courtoisie. les4vérités.com sont publiées par l’ancien journaliste Alain Dumait, qui a successivement travaillé, entre 1970 et 1979, à Valeurs actuelles, au Figaro, à France-Soir, à Antenne 2 et à l’Express avant de créer «Contribuables associés», association violemment anti-service public. L’adjoint d’Alain Dumait est François Laarman, impliqué dans des actions de lobbying pour la défense du libéralisme, des consommateurs et des contribuables.

Or, la famille Laarman est intimement liée à SOS Education. Isabelle, 25 ans, nièce de François, était dans la délégation de SOS Education qui a été reçue au ministère. Ainsi que Vincent, son frère, qui apparaît sur la photo aux côtés de Xavier Darcos. Par ailleurs, Isabelle résidait encore fin 2002 dans le XVe arrondissement de Paris, dans le logement qui a servi de premier siège social à SOS Education. Enfin, Vincent Laarman est présenté comme un des correspondants de l’organisation américaine The Separation of School and State Alliance (Alliance pour la séparation de l’école et de l’Etat). Cette dernière ne réclame rien moins que le renvoi complet de l’éducation à la sphère privée.

Concordance. Cette offensive de lobbying venant des ultralibéraux a inquiété l’Unsa- Education. Le syndicat relève en effet une troublante concordance entre les annonces de Raffarin en matière de décentralisation ou d’autonomie des établissements et certains points du «programme» de SOS Education. Idem de la tonalité générale des discours de l’Education nationale depuis huit mois sur une école qui serait «en panne» et manquerait «d’efficacité». Pour autant, les réseaux libéraux qui s’étaient structurés voici dix ans à l’Education nationale, et dont Xavier Darcos était un des animateurs, semblent étrangers à la nébuleuse dans laquelle s’inscrit SOS Education. A ce jour, l’association, qui revendique entre 18 000 et 20 000 adhérents, n’a pas répondu à nos questions.

(1) Disposition fiscale qui n’implique aucun contrôle a priori. Cette mention n’a rien à voir avec la déclaration dite «d’utilité publique».

Qui soutient cet institut privé de formation des maîtres?

Tuesday, October 30th, 2007
  Le site http://www.creer-son-ecole.com/index.php?page=ilfm

nous apprend que l’Institut Libre de Formation des Maîtres vient de se créer hors les Centres de Formation du Privé (CFP catholiques). Le concours s’est déroulé en juillet et septembre à la Maison d’éducation de la Légion d’honneur à St Denis. Cet établissement est géré directement par le Ministère de l’Education nationale. Le Ministre est-il informé de cela ?

http://www.melh.fr/presentation/pres.htm

  Lu sur le Blog quotien des “catholiques laïcs” !!!!
13 juin 2007
L’institut libre de formation des maîtres

Lu sur le blog de Philippe Maxence :

“La Fondation pour l’école ouvre en septembre prochain une école de formation des personnes se destinant à l’enseignement dans les écoles maternelles et primaires entièrement libres : l’institut libre de formation des maîtres (ILFM).

Il s’agit d’une formation initiale en alternance en deux ans, reposant sur une conception classique de l’enseignement (qui prône non pas la construction du savoir par l’élève mais avant tout la transmission de connaissances et l’apprentissage du raisonnement) et des finalités de l’enseignement (préparer l’enfant d’aujourd’hui à être pleinement adulte demain). […] L’ILFM ne cherche pas à préparer ses élèves au DPPE (diplôme professionnel de professeur des écoles) que les élèves peuvent passer par ailleurs s’ils le souhaitent. Il forme les professeurs à apprendre à leurs élèves à lire-écrire-compter, en suivant une progression rigoureuse dans l’apprentissage des connaissances et des compétences.”

Plutôt que d’attendre une improbable réforme de l’Education nationale, il peut être utile d’aider au développement d’un enseignement libre.

Michel Janva

Que sont-ils devenus ?

Tuesday, October 30th, 2007

Voici la liste des “créateurs d’écoles” privées qui veulent démanteler le service public.

Dites nous ce qu’ils sont devenus ?

Association CREATEURS D’ECOLESSUP de CO – 18, Place Saint-Michel 80038 AMIENS cedex 1 CONSEIL D’ADMINISTRATION

Président : Guy BOURGEOIS*

Vice-Président : Roger MEZIN (Directeur général du groupe Sup de Co AMIENS)*

Secrétaire Général : Maurice SIMON (Secrétaire Général de l’Ecole Centrale de PARIS)

Trésorerie : Guy DALBIN (proviseur de lycée public Marie Curie à VERSAILLES)

 Membres du conseil d’administration :

Louis BALADIER (professeur d’Université, TOURS),

Louis BLANC (responsable de l’Association Education et culture, GRASSE, ancien directeur diocésain de l’enseignement catholique),

Françoise BRUANT (conseil en formation en alternance « Hommes et Métiers », PARIS), Michel BRY (proviseur adjoint du lycée public de TOURNON),

Paul CHANTAL (proviseur de lycée privé sous contrat à NANTES),

Christian GUIGNOT (Consultant chez BOSSARD Consultants, ISSY LES MOULINEAUX),

Laurent IWANESKO (proviseur du lycée public Aubanel, AVIGNON),

laurent iwanesko | laurent.iwanesko@free.fr | IP : 82.245.232.22

“je découvre, alors que je suis à la retraite depuis 1996, que je fais partie du club des “fossoyeurs”, bien que j’y sois en éminente compagnie, je vous serais obligé, si votre intention est honnête, de bien vouloir rectifier. Quant au service public, que j’ai servi pendant 40 années, il y aurait tant à dire sur la cogestion qu’il pratique avec les syndicats dominants.”

Gérard LARGUIER (directeur de l’IPESUP, PARIS),

Marc LE FUR (directeur des services administratifs du conseil général des Deux-Sèvres, NIORT),

Rose-Marie MIQUEAU (directrice de l’école privée hors contrat St Jean Bosco, CHEF BOUTONNE),

Jean-Jacques MONDOLONI (directeur du lycée privé hors contrat Institut Port-Royal, PARIS),

Joseph MULET (Inspecteur d’académie, conseil général de l’Essonne),

Georges SEPTOURS (Inspecteur général).

 * Depuis la nomination de Guy BOURGEOIS comme Directeur de Cabinet du Ministre de l’Education Nationale, Roger MEZIN assure la présidence effective de l’Association jusqu’à à la prochaine Assemblée Générale.

Martine ABDALLAH-PRETCEILLE, professeur des universités,

Philippe ACKERMANN, directeur de lycée privé à ATHIS-MONS,

Paul ANDREO, enseignant/directeur fondateur d’un lycée privé à PARIS.

Dominique ANTOINE, inspecteur général adjoint de l’administration de l’Education nationale.

Michèle ARLEN, directeur général adjoint. Services du Conseil général de Seine-et-Marne, Colette ARNOLD, inspecteur de l’enseignement technique à STRASBOURG.

Jacques AUBAIN, enseignant.

Patrick AUBIN, chef d’établissement au CHESNAY.

Francis BALLE, membre du CSA, PARIS.

Anne BARBULESCO, enseignante, FONTAINEBLEAU.

Daniel BELLANGER, professeur

Jean BERNARD, chargé de mission au Rectorat de POITIERS.

Charlotte BERNHEIM-SCHUSCHU, chirurgien-dentiste à STRASBOURG,

Jacques BERSANI, IGEN groupe Lettres à PARIS,

Alain BIRIOTTI, consultant dans une société d’ISSY-LES-MOULINEAUX.

Jean-Pierre BOISIVON, directeur général du groupe ESSEC à CERGY PONTOISE.

Jean-Louis BOURSIN, ancien Recteur, à PARIS.

Pierre-Marc CHANCOGNE, proviseur à Marseille.

Alain CHARRON, directeur artistique d’une institution à NIMES.

Doriane CHARRON-CHOMIAC de SAS, directrice d’une institution à NIMES.

Pierre CHENE, proviseur adjoint de lycée à MARSEILLE,

Jacques COLLET, proviseur à MARSEILLE.

Régis CRISTIN, directeur pédagogique du Centre de Linguistique Appliquée de BESANCON.

Xavier DARCOS, IGEN Lettres à PERIGUEUX.

François DAROUX, proviseur à GAP.

Jean DAUMONT, proviseur à REDON.

Evelyne DELLA-VECCHIA, lycée polyvalent de LA RAVOIRE (Savoie).

Danielle DERVAUX, professeur certifié de Lettres modernes.

Alain Bernard DEYBER, administration civil au ministère de l’Education nationale.

Alain DEYME, enseignant à NEUILLY-SUR-SEINE.Daniel DIEUDONNE, directeur du CARFI de VERSAILLES,

Bernard DIRAND, IPR Education.

Jean-Marie DOMENACH, écrivain, auteur de « Ce qu’il faut enseigner » (Seuil, 1989). Pierre DONVAL, directeur adjoint de collège à FONTAINE (Isère).

Henri DRAVET, professeur agrégé d’Histoire à MARSEILLE.

Pierre DONVAL, directeur adjoint de collège à FONTAINE (Isère).

Henri DRAVET, professeur agrégé d’Histoire à MARSEILLE.

Pierre DROMMI, proviseur à CARPENTRAS.

Anne-Marie DROUILLON, retraitée à ST-LAURENT EN ROYANS (Drôme).

Marie-Thérèse DROUILLON, inspecteur pédagogique régional à ORLEANS.

Richard DUBREUIL, universitaire à PARIS.

Jean-Paul DUDEZERT, inspecteur d’académie, CNED de VANVES.

Arlette DUFEU, proviseur de lycée à CERGY PONTOISE.

Henri-François DUFFEAL, principal de collège à ECQUEVILLY.

Marcel DUHAMEL, inspecteur de l’Académie de PARIS.

Henri DUPUY QUEREL, fonctionnaire à la retraite

Françoise EPINETTE, chargée de mission au ministère de l’Education nationale.

Bertrand EVENO, PDG des Editions Fernand Nathan à PARIS.

Geneviève FALCONETTI, proviseur à PARIS.

Marc FLECHER, professeur de sciences physiques à AMIENS.

Brigitte FONTENELLE-DANION, enseignante à BEDARIEUX.

Marc FOSSIER, directeur à FRANCE TELECOM, PARIS.

Annie FOURNIER, professeur de français à SALON-DE-PROVENCE.

Danielle FRANCOIS, directeur d’école à DIJON

Pascal FRAPPIER, ingénieur.

Philippe GAILLOCHET, directeur général du MBA institute à PARIS.

Isabelle GANNE, professeur de philosophie, PARIS.

Claude GAUDELET, proviseur de lycée à MONTDIDIER.

Charles GAUTIER, professeur agrégé en retraite NANTES.

Charley GIROUDEAU, principal adjoint de collège à AMIENS.

Pierre-Louis GODIN, directeur des études en lycée technique à NANTES.

Fabienne GROGNET, chef du Service des Transports du Conseil général de SEINE-ET-MARNE.

Hervé GROLLIER, directeur de l’Institut catholique d’études supérieures de LA-ROCHE-SUR-YON.

Jean GUARRACHINO, principal de collège à MARSEILLE.

Georges HACQUARD, directeur honoraire de l’Ecole Alsacienne à PARIS.

Christiane HOENN, attachée d’administration au rectorat de VERSAILLES.

Monique JEANMICHEL, inspecteur pédagogique en retraite à VIOMENIL (Vosges). Paulette JOACHIMEZAK, principal de collège à SEVRAN (Seine-St-Denis), Pascal JOLY, secrétaire général d’université à LILLE.

Alain-Roland KIRSCH, directeur général du Groupe ESTP à PARIS.

Claude LABOURET, PARIS.

Pierre-Marc LACHAUD, sous-directeur des affaires sociales au ministère de l’Equipement à PARIS.

Eliane LANGLOIS, directrice adjointe de l’action scolaire et éducative du département des Hauts-de-Seine.

Jean LAQUERRE, président de l’APETEN à CHANAC (Lozère).

Jean-Marie LAXENAIRE, proviseur à SAINT-CYR L’ECOLE.

Claude LE BRUN, inspecteur général de l’administration de l’Education nationale à PARIS.

Gisèle LECOLIER, chef d’établissement à PUTEAUX (Hauts-de-Seine).

Michel LEMERCIER, maître de conférences honoraires à STRASBOURG.

Gilbert LEOUTRE, inspecteur général de l’Education nationale à PARIS.

Henri LOISEL, directeur Education et Formation à MARSEILLE.

Jean MARTINEZ, inspecteur d’académie à SAINT-ETIENNE.

Georges MASSIEYE, psychomotricien à SALON-DE-PROVENCE.

Régis MAURY, maître de conférences à l’université de Tours.

Jacqueline MAZIERES-KLEINDIENST, proviseur à COURBEVOIE (Hauts-de-Seine). Jacqueline MENNESSIER, inspecteur d’académie, PARIS.

Séverine MONDOLINI, directrice de lycée privée à PARIS.

Jaky MONTEILLARD, directeur d’un centre de formation à NIMES.

Cyrille MOREAU, directeur des études dans une société à PARIS.

Monique MORLIER, directrice de l’association Le Layon à RUEIL MALMAISON.

Alain MOUGNIOTTE, maître de conférences à l’université de LYON II.

Yves NAZE, directeur de l’action scolaire et éducative du département des Hauts-de-Seine. Patrick NOEL, directeur d’établissements d’enseignement supérieur privés à PARIS.

Gaston PARAVY, directeur de la Maison de l’Information sur la Formation à CHAMBERY. Marie-Louise PASQUIER, présidente de l’association Montesson de France à STE HONORE LA GUILLAUME (Orne).

Jean-Jacques PAYAN, directeur de la Recherche d’un groupe industriel

Jean PECCATTE, inspecteur d’académie à CARCASSONNE.

Bernard PEREZ, professeur d’économie et chef d’entreprise à MONTPELLIER.

Simone PERIA, proviseur en retraite PARIS.

Marie-Anne PERIC, proviseur de lycée à CARRIERES-SUR-SEINE (Yvelines).

Jacques PERRET, AASU à VERSAILLES.

Daniel PESSOU, proviseur à DIVES SUR MER.

Philippe PEYRAT, attaché d’administration centrale à l’Education Nationale, PARIS. Marie-Danielle PIERRELEE, proviseur de lycée à SAINT-DENIS.

Marie-Françoise PIERREPONT, proviseur adjoint à SAINT-DENIS.

François PIETRE, consultant à PARIS.

Monique PINEAU, APASU à la Direction du Développement et des relations extérieures de l’Ecole Centrale de PARIS.

Francis POINSIGNON, principal adjoint de collège de LANGRES.

Fabrice POUPINEAU, chef de Division des Personnels Enseignants à PARIS.

Gilbert PY, inspecteur d’académie chargé de mission à l’inspection générale de l’Education Nationale à PARIS.

Maurice QUENET, professeur d’université à RENNES.

Anne RABANY, inspecteur d’académie, rectorat de VERSAILLE.

Jean-Claude RABASSE, proviseur à ST JEAN DE BRAYE (Loiret).

Françoise RASLOVLEFF, proviseur à PARIS.

Edith RENARD PELLEFIGUE, enseignante de mathématiques à PARIS.

Claude ROBERT, formatrice en informatique pédagogique à VERSAILLES.

Paul ROBERT, principal de collège à SERVIAN (Hérault)

Marc RODRIGUEZ, maître de conférences de sciences économiques à MONTPELLIER

André ROQUANCOURT, principal de collège à LA CHAPELLE EN VERCORS (Drôme)

Hervé ROUSSELOT, directeur de société à PARIS

Jean RUEZ, directeur de lycée à VERSAILLES

Jean de SAINT-GUILHEM, de TRIEL-SUR-SEINE (Yveline).

Guy SAMAMA, enseignant, PARIS.

Aloyse SCHAFF, directeur d’établissement secondaire privé à BITCHE.

Jean-Lou SCULFORT, professeur en IUT à TROYES

René SENECHAL, inspecteur pédagogique régional

Benoît SIMEONI, cadre de PME à POITIERS

Gilles SIMONNET, professeur de langues dans les Deux-Sèvres

Robert SOUCAILLE, avocat à MONTPELLIER

Michel SOUSSAN, inspecteur d’académie stagiaire à PARIS

Jean THOUARD, gérant de la société « Formation et Développement » à PARIS

Denis THUILLIER, président fondateur d’un établissement à AIX-MARSEILLE

Michel TIXIER, professeur de mathématiques.

Emmanuel TRANCHANT, chef d’établissement à ST SYMPHORIEN

Frédérick VAN GAVER-CHODZKO, fondateur, dirigeant et professeur des lycées de la Région Rhône-Alpes.

Jean-Jacques WALTER, ingénieur à ARCUEIL

Ghislaine WETTSTEIN-BABOUR, médecin au MANS.

Françoise ZANARET, proviseur à GARCHES-LES-GONESSES.

Liste établie le 1er février 1993

1er mai 1993

Les liens hypertextes sur les sites

Tuesday, October 30th, 2007

 Liens sur le site Ecole Famille Education

FAMILLES DE FRANCE

www.familles-de-france.org

SYNDICAT NATIONAL DES LYCEES ET COLLEGES

www.snalc.asso.fr

DEFENSE  DE  LA  LANGUE  FRANCAISE

www.langue-francaise.org

ENSEIGNEMENT ET LIBERTE

www.enseignementliberte.org

OBSERVATOIRE INDEPENDANT DES PRATIQUES D’EDUCATION ET DE FORMATION – OIPEF

www.oipef.org

LE CERCLE BIS DES POETES DISPARUS

www.alaintale.com

JEUNES PLUS

www.jeunesplus.org

Michel DELORD

Membre du Conseil d’Administration de la Société Mathématique de France

http://michel.delord.free.fr

APPY ECOLE

http://appy.ecole.free.fr

ASSOCIATION EDUCATION-SOLIDARITE

mél : asseducsol@yahoo.fr

ASSOCIATION REFAIRE L’ ECOLE – Genève

http://www.arle.ch

Liens sur le site Enseignement et Liberté

 Famille-école-éducation.net : http://www.famille-ecole-education.net
 

Centre National de Documentation sur l’Enseignement Privé et Éditions FABERT : http://www.fabert.com
Le
Centre National de Documentation sur l’Enseignement Privé et les Éditions FABERT
Lire-écrire.org : http://www.lire-ecrire.org
association faisant campagne pour l’abandon des méthodes non syllabiques de lecture; recueille des signatures pour une pétition au ministre de l’Éducation.

Trois associations, principalement d’enseignants, conscients du désastre

Créer son école : http://www.creer-son-ecole.com
– site indépendant au service des créateurs d’écoles privées (écoles indépendantes)

SNALC-CSEN : http://ww.snalc.fr
Le syndicat des professeurs de l’enseignement public allergiques  au marxisme et au pédagogisme

CSEN : http://www.csen.fr
La Confédération Syndicale de l’Education Nationale (CSEN) regroupe les syndicats de professeurs de l’enseignement public des écoles (SNE), des lycées et collèges (SNALC), de l’enseignement supérieur (FNSAESR), libres de toute allégeance marxiste ou soixante-huitarde.

Famille et Liberté : www.familleliberte.org
A pour objectif de valoriser le rôle et la place de la famille dans la société actuelle.

Liens de FamilleLiberté

Famille Ecole education – Ses liens

Tuesday, October 30th, 2007
FAMILLES DE FRANCE

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SYNDICAT NATIONAL DES LYCEES ET COLLEGES

www.snalc.asso.fr

DEFENSE  DE  LA  LANGUE  FRANCAISE

www.langue-francaise.org

ENSEIGNEMENT ET LIBERTE

www.enseignementliberte.org

OBSERVATOIRE INDEPENDANT DES PRATIQUES

D’EDUCATION ET DE FORMATION – OIPEF

www.oipef.org

LE CERCLE BIS DES POETES DISPARUS

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JEUNES PLUS

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Michel DELORD

Membre du Conseil d’Administration de la Société Mathématique de France

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ASSOCIATION EDUCATION-SOLIDARITE

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Lettre ouverte publiée par Le Figaro

Tuesday, October 30th, 2007

 Lettre ouverte sur l’injustice scolaire

 Publiée par LE FIGARO le 10 janvier 2007

Longtemps facteur essentiel d’unité nationale et d’as­cension sociale, notre sys­tème éducatif est en crise : il ne parvient plus à instruire et à éduquer l’ensemble des enfants qui lui sont confiés. Son unité, fondée sur un enseignement identique dans ses exigences et ses qualités en tous points du territoire, n’est plus qu’une fiction car la carte scolaire engendre, dans certains quartiers, des établissements ghettos. Dans le contexte d’affaiblissement éducatif et de renoncement à transmettre les bases – à commencer par la maîtrise de la langue, ce sont les enfants des familles les moins favorisées qui en sont les principales victimes. Mais la société tout en­tière est ébranlée.

L’Éducation nationale est struc­turellement incapable de pallier ces injustices en raison de sa taille dé­mesurée (1 300 000 agents) qui la rend ingouvernable et irréformable. La forte progression du budget depuis trente ans n’a pas enrayé l’effondrement des performances de notre système éducatif (cf. classements de l’OCDE). Alors que ce dernier absorbe la totalité du produit de l’impôt sur le revenu, force est de constater qu’un élève sur trois ne sait pas lire en 6e, 160 000 élèves quittent chaque année le système scolaire sans qualification et 45 % des bacheliers professionnels sont au chômage sept mois après l’obtention de leur diplôme.
L’injustice scolaire est niée par l’Éducation nationale qui réagit, comme toute administration, par plus de contrôle et de contrain­te. Cet activisme aggrave la situation, car il répond à un impé­ratif de conformité, non aux difficultés réelles. Il est urgent de rompre ce cercle vicieux en introduisant souplesse et autonomie pour ré­pon­dre aux vrais besoins.
Il faut que l’État accepte de : Promouvoir l’initiative des professeurs ; Reconnaître leur entière liberté pédagogique, pour qu’ils puissent s’adapter aux réalités et innover ; Les évaluer non sur leur docilité à appliquer les instructions pédagogiques mais sur les progrès des élèves. Les laisser libres de choisir leur établissement ; Re­connaître l’autonomie de gestion des établissements ; Reconnaître la li­berté du directeur de l’école à constituer et « manager » librement son corps enseignant, sous le contrôle de son conseil d’administration, afin de garantir l’indispensable cohérence de la communauté éducative ; Financer tous les établissements au prorata des élèves qui y sont librement inscrits ; Responsabiliser les familles ;

Permettre à chaque famille de choisir l’école de ses enfants au sein de l’ensemble des écoles publiques ou privées existantes, afin de favoriser son implication dans l’établissement et le parcours scolaire ; Adapter le financement pour que les choix soient finan­cièrement équivalents ; Diversifier l’offre scolaire ; Encourager les partenariats entre établissements scolaires et collectivités locales, entreprises ou instituts de recherche, pour permettre le développement d’établissements à forte identité aussi diversifiés que possible, qui constitueront autant d’atouts cultu­rels et économiques pour leur région ; Supprimer le monopole de la collation des grades par l’État et reconnaître la diversité des diplômes et des formations ; Favoriser l’ouverture de nouveaux établissements, là où le besoin s’en fait sentir, grâce à un financement assoupli ; Défiscaliser les investissements au profit des écoles ; N’envisager le maintien ou la fermeture d’écoles qu’en fonction des résultats.
Signataires : 
-Association Créer son école
-Enseignement et Liberté
-Réflexion – Action – Fédération (association d’établissements catholiques sous-contrat de la région lyonnaise)
-Fondation des maristes de Puylata
-Association Education Solidarité (AES)
-Catholiques pour les libertés économiques (CLE)
-Organisation Internationale pour le Développement de la Liberté d’Enseignement, OIDEL (Genève)
-Œuvre scolaire Saint François de Sales (OSFS)
-Association rhodanienne pour la liberté dans l’enseignement (ARLE)
-Famille et Liberté
-Mission pour l’école catholique
-Œuvre scolaire Saint Nicolas
-Association de préfiguration de la Fondation pour l’école
-Réseau Ecole pour demain
-Association Audace et Responsabilité
-Association Internationale des Ecoles Chrétiennes en Francophonie (ACSI-Francophonie)
-Ecole d’Education et de Culture-Alcuin
Courrier électronique : injusticescolaire@hotmail.fr